Fragile

Patrick Gonzalez

Peinture Carlo Caravagna

C'est un soir, un matin ?

Juste un jour rugueux sur un mur râpeux.

Le cœur nu sous l'imper, le col remonté.

Mille mots qui ruissellent et frappent sur la tempe,

Le regard noyé à l'invisible attente,

Lèvres sombres, muettes,

Bouche tendre au baiser.

Lorsque le temps s'étire, s'efface au passé,

La belle veut partir, se perdre, oublier,

Elle rêve d'avenir, d'un amour insensé,

Seule au monde, fragile,

A la force d'aimer.

Signaler ce texte