la vérité sur la petite sirène

Patrick Gonzalez

ben oui, j'ai le droit d'écrire ;)))

La petite sirène, d'alarme, des pompiers, du Mississippi ? Mais non la petite sirène d'Andersen, de Copenhague. C'est d'elle que nous allons parler ce soir !

Le résumé, euh non le pitch c'est pareil, mais ça fait plus pro, plus media.. Enfin bref, de quoi y cause Andersen ? Ben en gros, c'est l'histoire d'une sirène qui tombe amoureuse d'un mec le jour de ses quinze ans, et pour faire plaisir au prince (ben oui c'est un prince, vous ne croyez quand même pas que c'est un ouvrier…), donc pour lui faire plaisir elle échange sa voix contre des jambes, mais le hic c'est que ce gros balourd, il ne la reconnait pas avec des guiboles,, vous imaginez la fin douloureuse…

 

Bon alors là le moment est venu de remettre un peu d'ordre dans cette histoire, le moment de rétablir la vérité.

D'un côté une femme, enfin une moitié de femme, avec une moitié de poisson. Tout ça parce que son père avait fauté avec une sardine un soir de cuite. Pas la sardine qui bouchait le port de Marseille, non une petite sardine de rien du tout qui flottait au large de Copenhague, en faisant la planche… Vous imaginez la tête de la sardine le jour de l'accouchement ? Quand elle a vu sa progéniture.

De l'autre côté un prince, avec Rolex, Ferrari et tout et tout, mais ce que vous devez savoir c'est que le monsieur il est japonais, et qu'il est comme une bonne partie de la population de son pays un adepte des 鮨 , je traduis pour ceux qui ne parlent pas encore couramment le nippon (ni mauvais d'ailleurs)

Un adepte des sushis vous savez ce poisson cru, découpé, et présenté avec art dans les restos japonais.

Voilà je résume une nouvelle fois pour ceux qui ne suivent pas, et qui se demandent encore comment on peut publier de telles histoires sur un site dédié à l'écriture.

A ma gauche, une moitié de sardine avec des cheveux sur le crane, à ma droite un gourmet qui voit en elle un met délicieux, avec un peu de sauce soja, ou de wasabi.

Vous pensiez quoi, que le monsieur il allait sauter sur la dame, pour lui faire un câlin ? Nonobstant l'odeur du poisson, il allait faire comment pour lui présenter ses hommages ? Pas de jambes, pas de câlin. C'est comme cela, arrêtez de rêver ! Il n'avait jamais fait l'amour Andersen ? Ah ils sont jolis les conteurs ! il l'a trouvé où son histoire, dans une conserve saupiquet ?

Bon le décor est planté, les acteurs sont en place, moteur !

Vous imaginez la fin de l'histoire, au premier rendez-vous, Couic ! Pour la note ils ont fait, moitié, moitié. Je le vois encore le prince avec sa moitié, en train de l'écailler, je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément…

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