Libération

fenris

Un jeune homme tente une expérience avec une partenaire professionnelle ...

Allongé, nu comme au jour de ma naissance malgré mes dix-neuf ans, je l'attends. Elle s'apprête dans la salle de bain attenante et je guette chacun de ses mouvements par la porte entrouverte. J'ignore son âge exact ; un peu plus de trente ans, au jugé, mais c'est le cadet de mes soucis. J'ai aimé son visage et sa façon de sourire, sur son site web. J'ai souri à mon tour, en lisant sa façon toute à la fois élégante et sans fausse pudeur de répondre aux questions que je lui posais dans mon message. La musicalité de sa voix m'a plu lorsque nous nous sommes parlé au téléphone. Et depuis qu'elle est entrée chez moi, il y a dix minutes, je suis sous le charme.

Sur la table de nuit, la lampe de chevet projette une lumière tamisée par le petit abat-jour. Calés sous la lampe, les billets attendent leur maîtresse. Elle ôte sa robe. Je contemple les reliefs de son dos à mesure que l'étoffe les dévoile. Ses muscles ondulent sous sa peau lorsqu'elle dénoue son chignon. Elle porte des sous-vêtements de dentelle noire, à l'unisson de ses cheveux qui cascadent entre ses omoplates et caressent à présent ses reins. Un écrin de tissu enveloppant des courbes, des couleurs, des saveurs qu'elle veut bien partager avec moi pour une heure.

Ses yeux pivotent dans le miroir et son reflet m'observe avec une expression rieuse. J'aime à imaginer qu'elle ne joue pas la comédie. Elle prétend être indépendante et exercer ce métier par choix, simplement à l'aise dans cette forme particulière de relation à l'autre qu'est le sexe comme d'autres peuvent l'être avec le management, l'enseignement ou les soins corporels.

Son activité dérange beaucoup de gens, et j'ai du mal à comprendre les raisons de ce tabou. Il me semble qu'une grande confusion anime les débats sur le sujet, mélangeant allègrement les considérations sur la traite humaine, les mœurs dissolues, la condition féminine et le libre-arbitre. Elle loue l'ensemble de son corps comme d'autres louent leurs muscles ou leurs mains. Elle ne fait de mal à personne. Surtout pas à moi. Elle ne se met pas plus en danger sur le plan physique que certains médecins. Quant au plan psychologique, qui d'autre qu'elle-même peut le mieux faire la part entre ce qui la fait souffrir et ce qui la rend heureuse ? Elle est équilibrée, pour autant que je puisse en juger. Pas de désir morbide ou d'addiction à l'horizon ; bien dans sa tête. Les attentions et la douceur dont elle fait preuve depuis son arrivée me laissent même penser qu'elle a peut-être des enfants, et que ceux-ci sont sans doute bien élevés. Paradoxalement, le seul malaise que je puisse envisager chez elle est précisément celui que pourrait induire le mépris du reste de la société.

Le « zip » de son vanity-case interrompt le cours de mes pensées, et je ne peux réprimer le frisson qui me parcourt l'échine à l'idée qu'elle est prête. Elle se retourne et vient à moi sans se presser. Je savoure le spectacle de sa démarche. Pas celle d'une vedette de cinéma, d'un mannequin ou d'une call-girl de luxe. Autodidacte de la sensualité, son déhanché possède un je-ne-sais-quoi de légèrement amateur. Une petite imperfection, qui la rend d'autant plus touchante et authentique, métamorphosant la logique commerciale du contrat qui nous lie, en quelque chose qui ressemble à un gage d'affection. Elle fait l'effort de négliger les artifices et m'offre cette simplicité que j'imagine réservée à un amant plus qu'à un client.

Arrivée près du lit, elle glisse un petit emballage carré en aluminium sous l'oreiller, puis vient se lover contre moi.

- Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?

J'hésite. Une crainte irraisonnée me tord soudain l'estomac. Dix-neuf ans. Je ne suis pas une encyclopédie de l'érotisme, et n'ai pas vraiment l'habitude de prendre l'initiative, que ce soit dans un lit ou ailleurs. Ma voix sort en un murmure :

- Est-ce que … ça vous dérange si on se tutoie ?

Un sourire. Lumineux.

- Du tout. Alors, dis-moi : qu'est-ce qui te ferait plaisir ?

Je me détends. Ma voix sort avec un peu plus de conviction.

- J'aimerais que tu te déshabilles. Complètement. Et te sentir. Tout contre moi.

Elle s'assoit. Ses mains remontent le long de son épine dorsale, puis dégrafent son soutien-gorge. À nouveau, le ballet gracile de ses bras me fascine. Un cœur qui bat. Un peu de chaleur. Un être de chair et de sang qui partage ma solitude. Ses pouces se glissent sous la ceinture dentelée de son boxer et le font descendre dans un chuintement, me révélant la naissance de ses fesses. Elle revient à mes côtés, et c'est comme une symphonie tactile qui se déploie tout autour de moi. À la caresse souple et chaude de ses seins sur mon flanc répond le contact soyeux de sa chevelure, lorsqu'elle vient poser sa tête sur ma poitrine. Son souffle tiède balaye ma peau, tandis que sa jambe s'installe en travers de la mienne. Les courbes de son ventre épousent ma hanche, et la douceur de son pubis vient se presser contre ma cuisse. Nous restons ainsi, peuplant le silence de nos seules respirations. Elle a le tact de ne rien dire, me laissant savourer ces précieux instants, cette caresse immobile qu'elle m'offre de tout son corps. Un petit morceau d'éternité, durant lequel seules ses mains semblent encore pouvoir bouger, et explorent nonchalamment mon torse.

Au bout de quelques minutes, elle redresse le visage, pose le menton sur mon épaule et m'interroge du regard. Je lui souris, intimidé à l'idée de lui confier mon fantasme. Elle promène alors ses lèvres sur mes clavicules, puis entame une lente et délicieuse descente, à laquelle ma virilité déjà émue répond par un surcroît d'enthousiasme. Je me tais et ferme les yeux, mais lorsque ses lèvres viennent effleurer cette rigidité presque douloureuse, je finis par oser lui demander :

- Attache-moi.

Elle lève vers moi des yeux ou se mêlent amusement et incrédulité. Un instant de silence, puis elle me demande :

- Tu es sérieux ?

J'acquiesce et ose à peine lui désigner, du menton, la table de nuit. Elle trouve dans le tiroir la paire de cordons de soie que j'ai reçus ce matin par la poste, et les observe avec hésitation. Je redoute le froncement de sourcils qui étoufferait notre complicité naissante sous le mépris ou l'indifférence. Ai-je fait le pas de trop, qui me relèguera au strict rang de client, peut-être même de pervers ? Le coin de ses lèvres se plisse. Elle sourit, le regard pétillant, exempt de tout jugement.

- Il n'y a plus de jeunesse ! s'esclaffe-t-elle.

Sans doute ai-je encore l'air inquiet, car elle ajoute sur un ton amical :

- Ne t'inquiète pas. Tant que ça te rend heureux, ça me va.

Elle saisit mon poignet droit, l'enserre dans le lien et le noue autour d'un barreau en tête de lit. Lorsqu'elle se penche pour saisir le gauche, ses seins frôlent mon visage. Elle s'étire pour attacher le second cordon. Son ventre me survole, le petit piercing qui orne son nombril passe au-dessus de moi comme un avion dans un ciel de peau. J'embrasse chacune de ses hanches, l'invite du nez et de la bouche à poursuivre son ascension et vois avec ravissement qu'elle accepte mon invitation. Elle monte dans un éloge de lenteur savamment calculé, empoigne la rambarde du lit et cale ses genoux de part et d'autre de mon visage, sur lequel elle vient se poser avec la douceur d'un oiseau rose. Je la goûte. Ma langue glisse en elle, éprouvant avec jubilation cette liberté dont les entraves privent mes mains. Elle se tait mais bouge avec une langueur discrète, halète doucement et parfois même laisse un gémissement naître et s'épanouir sur ses lèvres. Est-elle sincère ? Le plaisir est-il réellement réciproque ? Elle semble apprécier mon offrande et cette reconnaissance me donne, pour la première fois depuis des mois, le sentiment d'être un homme. Apprécié, peut-être même désiré, qui sait ? Pas une star hollywoodienne ou une bête de sexe, non. Seulement un type qui sait se montrer suffisamment tendre et agile pour dessiner un sourire sur le visage d'une femme.

Les ondoiements de son ventre ralentissent. Elle redescend un peu, m'embrasse sur le front.

- Tu fais ça très bien, tu sais ?

Je me sens rougir et balbutie :

- Merci.

Elle jette un coup d'œil en arrière, pose sa main sur mon membre et le caresse doucement. Elle me demande :

- Tu as une préférence ?

Je prends une seconde, puis réponds d'une voix que j'espère confiante :

- J'aimerais que tu me chevauches.

- OK, mon bel étalon. De toute façon, attaché comme tu l'es, tu n'as pas vraiment le choix, pas vrai ?

Je suis pris d'un éclat de rire. Elle en profite pour passer la main sous l'oreiller, et en retire le petit carré aluminé. Elle l'ouvre précautionneusement et en extrait le disque de latex. Elle pince l'extrémité, le pose sur mon érection puis le déroule avec délicatesse.

- Je ne te fais pas mal ?

- Non, merci. C'est parfait.

Elle vient se placer à califourchon au-dessus de mon bassin, me saisit et me guide entre ses cuisses, puis se laisse doucement descendre autour de moi. Une chaleur exquise se répand au bas de mon abdomen et remonte en elle. Un étrange ballet d'émotion m'envahit devant cette pénétration, où la fierté le dispute à la reconnaissance, où la puissance semble n'aspirer qu'au repos et à la tranquillité de ce bienfaisant refuge. Elle entame un lent mouvement de va-et-vient, ample et harmonieux comme une houle, auquel répondent ses seins qui s'agitent tranquillement devant moi. Elle ouvre les yeux et me fixe avec intensité. Ce regard. À lui seul il vaut tous les aphrodisiaques du monde. Une vague enfle en moi et je n'ai aucune envie de la retenir. Elle sourit et c'est comme un torrent de joie qui déferle dans mon esprit tout comme je déferle en son ventre, exhalant de toutes mes forces.

Elle effectue encore quelques mouvements. Un ou deux spasmes me parcourent, puis je me détends. Elle se penche à mon oreille et susurre :

- Ça va ?

Je laisse passer une poignée de secondes pour reprendre mon souffle.

- Fabuleusement bien. Et toi ?

- Ça va aussi, je te remercie.

Elle se redresse et quitte le lit. Le spectacle de sa nudité, si naturelle, si extérieure à tout complexe, à toute contrainte, est à lui seul un moment de bonheur. Elle saisit quelques Kleenex dans une boîte qu'elle a laissée au sol, puis entreprend de me retirer le préservatif. Elle le noue sur lui-même, essuie les quelques traces humides qui brillent encore au bas de mon ventre et va jeter le tout dans la petite corbeille de la salle de bain. Enfin, elle revient s'allonger à mes côtés. Il nous reste encore un peu de temps, et elle ne semble pas pressée d'en finir.

Une torpeur commence à m'envahir et je sens mes paupières se fermer lorsqu'elle me demande, comme si la question lui était sortie de l'esprit :

- Au fait, il faudrait peut-être que je te détache ?

J'avise les cordons de soie, réponds avec une pointe de mélancolie :

- Oui, ce serait sans doute mieux. Ma mère rentre bientôt et si elle me trouve comme ça …

Elle étouffe un rire et commence à défaire mes liens. Mes poignets sont légèrement rougis. Elle les scrute un instant, puis me dit :

- On ne m'avait jamais demandé ça, tu sais ?

- Quoi donc ?

- D'attacher quelqu'un.

Un sentiment de honte me parcourt. Je me contente d'adopter une mine surprise.

- Ah ?

- Non. Enfin, il faut un début à tout, j'imagine. C'est une habitude ?

- Euh … Non. C'était la première fois. En fait c'était la première fois que je faisais appel à quelqu'un … comme vous. Comme toi, je veux dire.

Elle m'adresse un sourire coquin.

- Et ça t'a plu ?

- Beaucoup. J'avais besoin de …

Je bute sur les mots. Mes pensées sont décousues. Elle me vient en aide :

- Besoin d'une bonne raison de ne pas pouvoir bouger ?

- Quelque chose comme ça, oui.

Elle avise la salle de bain.

- On se prend une douche ?

- Avec grand plaisir.

Elle me prend dans ses bras et me tire sur le lit, puis m'installe dans mon fauteuil roulant et le pousse jusqu'à la cabine. Et tandis que l'eau fumante coule le long de mes cicatrices et qu'elle me lave, je la remercie de m'avoir permis d'oublier, le temps d'une petite heure, l'accident de moto qui m'a rendu tétraplégique.

  • Le style est très vu et revu.
    Bisous

    · Il y a presque 8 ans ·
    Default user

    jacques-sullivan

    • Je ne suis pas certain de la façon dont je dois l'entendre, mais je vous remercie dans tous les cas.

      Si par "vu et revu" vous entendez que le texte a été très travaillé, alors j'accepte le compliment de bonne grâce.

      Si en revanche vous souhaitiez souligner son côté convenu, je regrette que votre critique ne soit ni plus construite, ni plus constructive (manuel du troll, chapitre 1 : provoquer sans expliquer).

      Mais je vous en remercie malgré tout, ce type de condescendance lapidaire m'offrant une belle occasion de définir précisément le genre d'apprenti-génie que je souhaite ne pas devenir.

      Bien amicalement.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Brain2

      fenris

    • C'était en effet un commentaire empli d'une basse aigreur. J'en suis désolé.
      Après tout, il faut de tout pour faire un monde.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Default user

      jacques-sullivan

  • un texte tout en délicatesse et tendresse, une fin inattendue parfaite ! bravo.... et pour le premier prix aussi :-)

    · Il y a presque 8 ans ·
    12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

    Maud Garnier

    • Merci beaucoup à vous. Heureux que le texte vous ait plu.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Bonjour,

    Très belle histoire dont l'érotisme est écrit de façon, presque comme une caresse sur la peau. C'est excellemment bien mené.
    Bravo et je ferai un petit billet de votre nouvelle sur mon blog si toutefois vous n'y voyez pas d'inconvénients.

    A bientôt,
    Les chApitres de sOnia

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Blog wlw

    soniadron

    • Merci beaucoup. Je vous écris en privé concernant votre question.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

    • Bonjour Fenris, je vous ai répondu en privé mais je ne sais pas si le message est bien parti. Je n'ai aucune notification me le confirmant. A bientôt,
      Sonia

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Blog wlw

      soniadron

  • C"est délicat,raffiné , plein de douceur avec une chute émouvante! Bravo!

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Oeil

    anne-onyme

    • Très heureux si j'ai pu vous émouvoir. Merci beaucoup. :-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

    • De rien! Et encore bravo!

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Oeil

      anne-onyme

  • Génial ! Imaginons comment un claire de notaire imagine comment un stagiaire de la First City Bank vit sa sexualité déchaînée, une chute qui déchire le cœur en plus !! ! Bravo ! :)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Planette

    Eddy G.N. Lane

    • Merci beaucoup.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

    • Merci beaucoup.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

  • J'ai été heureuse de vous lire. Un texte intelligent et beau.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Avatar

    nyckie-alause

    • Très heureux également si j'ai pu vous procurer quelque émotion. Merci beaucoup.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Je n'ai pas lu les autres textes mais si celui là a été primé, c'est mérité.
    Bravo.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    332791 101838326611661 1951249170 o

    wic

    • Merci beaucoup à vous.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

  • J'avais adoré Cendrillon et été très touchée par cette nouvelle. Je suis donc doublement heureuse d'apprendre que vous gagnez VSD. Un grand très grand bravo

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Ananas

    carouille

    • Et je vous remercie doublement pour ce très aimable commentaire. :-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Brain2

      fenris

    • Merci pour vos textes ;)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Ananas

      carouille

  • Félicitations, c'est mérité, non seulement c'est bien écrit mais le sujet peu souvent abordé, est traité avec , sensibilité et délicatesse, bravo !

    · Il y a presque 9 ans ·
    W

    marielesmots

    • Merci. Très heureux que cela vous ait plu.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Douceur, sensibilité ! Touchée ! Superbe

    · Il y a presque 9 ans ·
    Ade wlw  7x7

    ade

    • Très heureux si j'ai pu vous émouvoir. Merci beaucoup.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Un érotisme tout en extase. Je ne m’attarderai pas sur la chute par souci de ne pas blesser davantage le sujet mais elle vient à point nommé. Bravo.

    · Il y a presque 9 ans ·
    479860267

    erge

    • Je fais de mon mieux. :-) Merci beaucoup.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Brain2

      fenris

  • c'est fort ben écrit, avec de jolies expressions : le piercing comme un avion dans un ciel de peau...
    c'est un beau plaidoyer pour les assistant(e)sn sexuels pour les personnes handicapées

    · Il y a presque 9 ans ·
    Tour eiffel anarchie

    amphicyon

    • Heureux que vous l'ayez pris ainsi, c'était le but recherché. Merci beaucoup.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Formidable chute !

    · Il y a presque 9 ans ·
    Lecteur via babelio com

    misterpierre

    • Merci beaucoup. Je craignais qu'on ne la vît venir de loin (j'ai presque de la compassion pour les gens qui doivent masquer un délit d'initié, à force d'écrire).

      · Il y a presque 9 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Avant même la chute, je trouvais ce texte troublant par sa douceur et sa façon d'être parfaitement franc sans brutalité. Et avec la fin, cela devient très émouvant. Une façon très humaine d'aborder un autre sujet tabou. Touchée :)

    · Il y a presque 9 ans ·
    Ananas

    carouille

    • Merci beaucoup. Très heureux (et touché également :-) ) de vous avoir émue.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Brain2

      fenris

  • Une thématique qui me touche particuliérement, décrite avec beaucoup de délicatesses. J' aimerais pouvoir en parler davantage avec vous, si le coeur vous en dit...

    · Il y a environ 9 ans ·
    Gabjournal

    gabryel

  • Beaucoup d'élégance. De la forme et du fond ce qui est rare.

    · Il y a environ 9 ans ·
    Pedro almodovar 2012 150

    tiare

    • Merci infiniment. Très heureux que ce texte vous ait plu.

      · Il y a environ 9 ans ·
      Brain2

      fenris

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