MARIE, OU LES JEUX DE L'AMOUR.

Yvette Dujardin

Marie s'étira et repoussant les draps froissés, lentement, un à un, mis ses pieds dans ses chaussons.

Assise devant son miroir, elle lissa de ses doigts les cernes sous ses yeux, puis songea à la nuit passée à se  tordre sous les caresses de son compagnon. 

La nuit avait été chaude, Jean s'était dépassé, au souvenir de leurs ébats, un frisson la parcouru.

Elle aimait ça, jouer avec un partenaire expérimenté.

Jean pour cela ne décevait jamais la femme avec laquelle il faisait l'amour.

Marie ne se faisait aucune illusion quand à sa fidélité. D'ailleurs cela pimentait leur relation.

Ensemble depuis deux mois, elle avait appris à ne jamais contrarier ses envies, de peur de le perdre.

Jean ne pouvait résister aux jolies femmes, mais la seule qu'il aimait, il lui avait juré, c'était elle.

Hier après avoir diné dans un de leurs restaurants préférés, ils étaient rentrés et après une dernière coupe de champagne, lentement il avait fait glisser la fermeture de sa robe, qui tomba à ses pieds et Marie se retrouva nue.

Jean exigeait que quand ils sortaient ensemble, elle ne devait jamais mettre de dessous.

Sous la table, pendant le repas, il enlevait un de ses mocassins et doucement la caressait entre les cuisses. Jamais il ne mettait de chaussettes, ainsi, il pouvait à loisir, jouer avec sa partenaire et observer ses réactions. Il en éprouvait une excitation  intense, de faire jouir sa compagne en public.

Marie devait se mordre les lèvres au sang pour ne pas hurler de plaisir, mais les soubresauts qui la parcourait, le faisait sourire, car seul leur maitre d'hôtel, en tant qu'habitués, pouvait comprendre ce qui se passait.   

Après l'avoir dénudée, il l'avait embrassé doucement, se reculant lorsqu'elle devenait plus avide. Elle avait horreur de cela, car son désir s'exacerbait, ne demandant qu'à être possédée immédiatement.

Jean la connaissait si bien, qu'il adorait la faire attendre, jouant avec elle comme un chat avec une souris dans ses griffes.

Elle n'avait pu retenir un râle sourd, son cou se tendant sous les baisers de Jean, ses jambes s'accrochèrent autour de ses hanches et lui lentement, se dirigeant vers le lit, la renversant, écartant ses cuisses, il glissa délicatement ses lèvres le long de ce corps palpitant, tout en mordillant le bout de ses seins, pour arriver enfin dans l'antre délicat de sa compagne.

Ecartant les petites lèvres roses, Marie s'épilant entièrement, il s'empara  de la délicieuse région du ventre et du petit organe, si cher à son désir.    

Marie gémissait, se soulevait, ne pouvant réprimer les ondes qui parcourrait son corps, elle ne maitrisait plus rien, son envie d'être prise enfin, fit qu'elle glissa la fermeture éclair du pantalon, s'empara du membre ferme et essaya de se l'introduire.

Mais Jean se déroba, il aimait retarder leur enlacement, car la connaissant, leur corps à corps ne serait que plus intense et violent.

Il contemplait les cuisses écartées autant qu'elles pouvaient l'être, laissant à la vue la fente d'un rouge vif, formant une cible parfaite pour être empalée.

De son coté, Marie, rosissait sous ce regard, car sa nudité face à son amant encore en habit, mais dont le membre d'une belle ampleur, se dressait fièrement au travers de la braguette, qu'elle avait ouverte dans sa fièvre d'être possédée.

Jean était très beau, assez grand, les épaules carrés, large poitrine, de grands yeux noirs, qui en ce moment brillait intensément  à l'idée de l'étreinte à venir. Ses cheveux, d'un noir jais, tombaient sur son cou en boucles souples, dont elle aimait enfouir ses doigts pendant leur accouplement.

Marie était à l'opposée, de longs cheveux blonds, souples encadrait un visage régulier, des traits délicats, un teint clair aux joues légèrement rosées. Une taille fine, une cambrure qui lui donnait des fesses joliment bombées.

Par rapport à Jean, elle semblait toute menue.

Jean, au premier regard tomba follement amoureux et comme Marie répondit à son amour, il l'installa chez lui, seulement une semaine après leur rencontre.  

Très vite elle réalisa, que lorsqu'il avait eu une aventure, pour se faire pardonner, il devenait un amant de plus en plus amoureux et fougueux.

Parfois sa passion lui faisait un peu peur, car il devenait de plus en plus exigeant.  

Jean, lentement se déshabilla, sans quitter des yeux, ce corps offert, les cuisses ouvertes prêtes à l'accueillir

Il s'agenouilla entre elles, puis guidant avec sa main son arme vers l'attrayante rainure ouverte, il se logea et quand Marie semblait prête à défaillir, il se retirait, l'embrassait, jouait avec ses petits seins rond et ferme, puis d'un coup de rein s'enfonçait jusqu'à la garde dans ce sexe qui n'attendait que cela.

Marie poussait des soupirs, défaillait, puis sous les coups de boutoirs de plus en plus rapides, les baisers fiévreux et ardents qu'ils échangeaient, leurs mouvements devinrent furies.

Marie gémissait, ses mains agrippant les draps, son corps sous les assauts de son amant, se soulevait, ballottant de bas en haut, jusqu'au moment critique, ou tout les deux à l'unisson, finissaient en extase, les corps tremblants, puis se séparant, apaisés, retombaient cote à cote.

Dans un dernier baiser, plein de tendresse, ils s'endormirent exténués.

Marie après s'être remémoré cette nuit, commença sa toilette.

Dans la salle de bains elle s'examina, admira sa silhouette, sa jeunesse et sa beauté, étaient un atout pour retenir son amant. Elle s'entretenait pour pouvoir toujours lui plaire, lui qui plaisait tellement aux jeunes femmes.

Un pincement de jalousie, la surprit, mais elle se reprit très vite.

Elle avait rencontré Jean, dans une soirée très branchée, à l'ambassade d'Angleterre où, invitée par son amie Isabelle, vêtue de sa robe la plus sexy, elle avait été attirée par un regard de braise, c'était Jean.

Ils avaient dansé langoureusement, et sans réfléchir, l'avait suivit chez lui, fait l'amour toute la nuit et depuis elle vivait la, quand son travail lui laissait du temps libre.

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