Mon Amour.

Je cherche dans tes yeux, cette étincelle d’amour,

Que tous deux, avons partagés, au début de notre union.

Ce droit de passage, un baiser, pour un bon jour.

Nos deux enfants, conçus, en une étreinte passion.

Chaque jour, ton envie de moi, enlacement, orgasme.

Ton corps, que j’aimais contempler, sculpté par le sport,

Que tu étais beau ! J’admirais tes fesses bombées, fermes,

Quand, sur le ventre, tu t’endormais, nu, après nos rapports.

Moi, j’avais gardé mon ventre plat, une belle poitrine,

J’étais jolie, avec des yeux verts, une chevelure brune,

Je te plaisais et je plaisais, vingt ans, je butine.

Tes amis, me faisaient des avances, inopportunes.

Les années ont passées, notre amour est devenu orage,

Tourmente, galère, puis estime, tendresse, attachement,

Lien indéfectible, et ta maladie nous a rendus, lucide, sage,

Ton fauteuil roulant, je pousse, vers ta nuit, inexorablement.

Et dans tes yeux, l’étincelle d’amour, est toujours là,

Quand, dans le lit, ta main me cherche, je te tiens.

Quand, tes douleurs te tiennent éveillé, je suis là,

Ma main, tu serres et te rassure, je te tiens.

Mon Amour.