Mosquito (11 et... fin)
wen
NDLA : ATTENTION cher ami lecteur !
Merci de ne pas lire cet épisode final si tu n’as pas lu les épisodes précédents. Non seulement tu risques de ne pas comprendre grand chose mais surtout, lire cet épisode avant les autres gâchera l’éventuel plaisir que tu pourrais prendre en lisant le reste.
Maintenant, je dis ça, je dis rien, tu fais bien ce que tu veux…
Joissains était dans une fureur où la peur transpirait autant que la colère.
- Qu’est-ce que c’est que ce bordel ! hurla-t-il dès qu’Eric eut décroché. Il avait du mal à parler tellement il était rouge de colère. Qu’est-ce que vous avez foutu bordel de merde ! Mais vous savez qui je suis ? Il hurlait d’une force incroyable. Ses artères carotides étaient anormalement gonflées de fureur.
Eric lui répondit calmement mais il savait très bien qu’il ne l’écoutait déjà plus.
- Oui, je sais parfaitement qui vous êtes et ce que vous avez fait Joissains. Vous n’auriez pas dû…
- Mais de quoi vous vous mêlez putain de merde !
- Je n’avais pas fini ma phrase Joissains. Je vous disais que vous n’auriez pas dû…
Eric ne termina pas sa phrase, inutile de trop en dire. Il se reprit.
- … vous auriez dû choisir vos cobayes différemment.
- Je vous poursuivrai, je vous aurai, où que vous vous cachiez espèce de salaud.
- Ca m’étonnerait beaucoup Joissains, lui répondit Eric distinctement pour qu’il l’écoute attentivement. Puis il continua calmement. Après avoir raccroché, faites-moi plaisir, appelez votre femme. Elle vous demandera pourquoi vous lui avez fait livrer ce matin une magnifique statue mauritanienne. Elle se plaindra probablement des quelques moustiques qui se trouvaient dans la boite et dans la statue, moustiques qui l’ont probablement piqué à de multiples reprises ainsi que vos deux adorables filles de quatre et six ans qui étaient opportunément à la maison ce matin.
Joissains eut le souffle coupé, il ne pouvait plus articuler le moindre mot, il avait peur de comprendre.
Eric termina alors sa phrase comme un docteur ferait des recommandations à la fin d’une consultation.
- Elles devraient faire un peu de fièvre toutes les trois. Surveillez l’évolution et si elle perdure au-delà de quarante-huit heures… Il laissa un blanc. Puis reprit : N’hésitez pas à consulter. Je connais des gens très compétents à l’institut Pasteur. Des spécialistes reconnus...
Il raccrocha au moment où il entendait de l’autre côté du combiné les premières sirènes de police qui approchaient du restaurant.
- Dommage, se dit Eric en souriant méchamment. Il ne pourra pas appeler sa femme tout de suite, il va être obligé d’attendre un petit peu…
Eric défit la batterie de son téléphone portable, enleva la puce et la cassa en deux avant de la jeter dans le caniveau.
Il en remit immédiatement une autre et composa le numéro de Muller.
- Allo Muller ? Alors professeur, où en est-on ?
- Ecoutez, on a déjà commencé à traiter six patients qui se sont manifestés dès ce matin. Il en reste six autres que nous attendons, ils devraient arriver dans les heures qui viennent. Si tout se passe bien, ce soir, ils seront tous installés en observation après le traitement. Je referai des analyses demain matin mais je pense que les taux de propagation seront quasi-nuls déjà dès ce soir. Je ne sais pas ce que vous avez fait ni comment mais merci. Merci beaucoup.
- J’ai simplement fait transmettre en mains propres à chacun d’eux ce matin une copie de l’enregistrement audio que vous aviez sur votre clef USB avec quelques autres éléments décrivant l’évolution de l’infection dont ils sont… Il marqua une pause, dont ils étaient porteurs. Vous savez, dès que vous parlez dégénérescence et maladie exotique à quelqu’un, il prend les choses au sérieux rapidement. C’est aussi pour cela que vous avez dû recevoir des appels de leur part ce matin assez rapidement.
- Oui, oui, en effet, ils ont tous appelés répondit Muller exalté. Certains n’étaient pas à Paris mais ils rentrent le plus vite possible pour suivre le traitement. Ils sont sauvés vous savez. Tous. Y compris…
Eric le coupa sèchement.
- Tant mieux.
Muller se reprit.
- Je ne sais pas comment vous avez fait non plus mais les infos sont toutes sorties en même temps dans les médias. Les journaux télévisés des chaînes d’info en continu ont bien suivi la consigne. Tout est sorti pile aux infos de quatorze heures.
- Mon métier m’a fait rencontrer pas mal de gens influents par le passé lui dit Eric toujours aussi énigmatiquement. Je savais quelles portes pousser, je n’ai pas beaucoup de mérite continua-t-il feignant maladroitement une modestie mal placée. Puis il reprit une voix plus habituelle pour se repositionner dans un rapport de force avec Muller. Par contre, vous avez risqué gros vous savez. En leur livrant l’info à la première heure ce matin, je leur ai laissé le temps de vérifier absolument tout. Si vous m’aviez menti ou si vous aviez omis de me dire quoi que ce soit, ce se serait retourné contre vous immédiatement. Vous avez bien fait de jouer franc-jeu.
- Je n’avais aucun intérêt à vous mentir sur quoi que ce soit vous savez lui répondit Muller honnêtement. En tout cas, hier soir, malgré notre début de relation quelque peu... conflictuelle, j’ai rapidement compris qu’il était préférable de jouer carte sur table avec vous.
Muller laissa un blanc. Il repensait à son début de soirée hier soir et à l’intrusion d’Eric dans son appartement. C’est lorsque tout serait terminé qu’il réalisera et aura probablement même un peu peur.
Deux questions encore le taraudaient pour le moment. Il décida de les poser sans détours.
- Comment pouvez-vous être persuadé que Joissains vous laissera tranquille ?
- Ne vous inquiétez pas pour ça lui répondit Eric sûr de lui. Cet imbécile n’a pas suffisamment sécurisé ses systèmes informatiques personnels dit-il presque en riant. A la seconde où il a confirmé le paiement de mes... honoraires, la quasi-totalité de sa fortune a été transférée sur une dizaine d’autres comptes situés dans des paradis fiscaux respectant parfaitement le secret bancaire. A l’heure où je vous parle, les millions d’euros qu’il avait amassés plus ou moins légalement sont en train d’être redistribués à une multitude d’associations et d’organisations humanitaires et sanitaires à travers le monde. Dont l’institut Pasteur d’ailleurs.
De manière totalement désintéressé, Muller était réellement ému en entendant ceci. Pourtant il ne put s’empêcher de relancer le sujet initial.
- Cela ne répond pas à ma question. Raison de plus si vous l’avez ruiné ! Comment pouvez-vous être sûr qu’il ne vous traquera pas pour vous faire payer tout ce que vous avez fait.
Eric laissa passer une demi-seconde. Il ne savait pas s’il pouvait dire à Muller le fond de sa pensée. Puis, par orgueil autant que par sincérité, il expliqua.
- Vous savez monsieur Muller, compte-tenu de ma... réputation, si Joissains souhaite s’en prendre à moi, il sera obligé de faire appel à de vrais professionnels qui refuseront. Et si, à tout hasard, l’un d’eux accepte le contrat, ses honoraires seront largement prohibitifs. Joissains est ruiné, il n’aura plus jamais assez d’argent pour faire appel à ce genre de personnes...
Muller ne pouvait pas voir le sourire mauvais d’Eric en disant cela. Toute son œuvre et particulièrement cette mission lui avait apporté une notoriété dans le milieu qui devait déjà se répandre au travers de toutes les strates de la profession. Ceci étant, le professeur avait sa réponse. Qu’elle lui plaise ou non, c’était la stricte réalité.
Une dernière chose cependant le questionnait.
- Juste une dernière question. Qu’avez-vous fait des moustiques mauritaniens – très beaux spécimens soit dit en passant – que vous m’avez fait infecter ce matin ? Je ne sais pas où vous les avez eux mais ils sont fabuleusement costauds.
C’était le médecin qui parlait et s’extasiait devant des moustiques. Eric sourit. Tous les mêmes ces médecins passionnés par leurs maladies de prédilection !
Lui-même d’ailleurs ne doutait pas de la vigueur des moustiques qu’Abou’ lui avait trouvé. Ils arrivaient directement d’un container arrivé au Havre dans la nuit en provenance de Nouakchott et, malgré le transport, avaient parfaitement retrouvé force et vigueur.
- Ne vous en faites pas. Les dégâts qu’ils vont provoquer seront probablement très circonscrits… lui répondit Eric d’un ton énigmatique. De toute façon, poursuivit-il, vous en entendrez directement parler rapidement, j’en suis persuadé.
Eric entendit du bruit et une grande agitation derrière Muller. Il se doutait que l’ensemble de son service devait être en pleine effervescence et la proie de sollicitations multiples. Il lui confirma en lui répondant rapidement.
- Je dois vous laisser lui répondit le professeur Muller, j’ai des patients qui arrivent. A bientôt.
Muller raccrocha sans attendre la réponse.
- A bientôt oui, se dit Eric pour lui-même tout bas, le portable toujours collé à l’oreille.
Il rangea son téléphone, remit son casque, enfourcha sa moto et partit se perdre dans les rues parisiennes.
***
Epilogue
1.
Les informations relatives à la leishmaniose dans ce texte sont parfaitement vraies malgré quelques aménagements pour les besoins du récit.
Entre 1999 et 2009, 241 cas de leishmanioses (autochtones) ont été déclarés en France dont une moyenne de 10 cas par an dans les Alpes-Maritimes.
2 cas par an sont constatés sur des enfants de moins de trois ans.
La leishmaniose viscérale a fait au Soudan entre 100 000 et 200 000 morts depuis 1989.
Il n’existe aucun vaccin et il y a très peu de recherches sur les cas humains. C’est une pathologie considérée comme d’ordre vétérinaire.
2.
Le professeur Muller existe, il s’appelle Pierre Marty.
Professeur de Parasitologie-Mycologie à la Faculté de Médecine de Nice, chef de Service au CHU de Nice, directeur du laboratoire de parasitologie de la faculté de médecine de Nice.
Le Pr Pierre Marty est, en plus, actuellement en charge des Relations Internationales à la Faculté de Médecine et a été fait Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques en 2011.
C’est un grand homme.
Je lui dédie ce récit. Il saurait pourquoi même s’il ne le lira probablement jamais…
3.
D’après ce que j’ai pu lire, je ne vais pas vous raconter d’histoires mais le restaurant Entrenous, à côté de la Place des Ternes à Paris n’est pas incontournable… Dommage. J’aimais bien le nom et la localisation…
4.
Si certains ont eu la curiosité d’aller voir la Street view sur Google map du 21 rue Guy Môquet à Paris, ils ont pu constater qu’on ne voit pas Abou dans sa laverie.
Mais un conseil néanmoins. Ne regardez pas trop l’homme avec un blouson de cuir devant l’entrée de l’immeuble… Il pourrait bien ne pas être content que vous l’ayez démasqué…
Lassant je ne sais pas mais gênant pour moi, ça c'est certain.
· Il y a environ 12 ans ·Merci beaucoup Mystérieuse. Je suis très fier de t'avoir fait passer un moment agréable avec Eric et le Pr Muller.
wen
Franchement Wen j'ai lu cela d'un seul tenant après l'avoir mis sur papier . J'y ai pris un réel plaisir .tu as l'art de la minutie , le talent des décors .Cette histoire est un vrai petit scenario. Tu m'as bluffé réellement. je suis toujours admirative des auteurs qui arrivent à tenir le lecteur en haleine ...je suis admirative! Et puis ce personnage , Eric ! Il est extraordinaire ...De tueur , tu en fais un sauveur , d'un homme froid un homme de coeur ....Oh et puis j'arrête , je ne trouve pas une mauvaise critique à poser ici...cela peut devenir lassant....Bravo Wen
· Il y a environ 12 ans ·mysterieuse
Hé hé ! Si, si, je t'assure, je suis capable de faire du bien sirupeux écœurant qui dégouline de sucre et de miel avec des petits cœurs partout qui volettent autour d'un couple qui se regarde dans le blanc des yeux.
· Il y a environ 12 ans ·Même avec un homme comme Eric qui est comme tous les garçons : un faux bad boy qui se révèle romantique à souhait quand il faut avec sa belle !
(Barbara C. sort de mon corps !!!!)
wen
Coucou
· Il y a environ 12 ans ·J'attends donc que la germination prenne fin...
Pour le côté B.Cartland... je n'imagine même pas, avec un homme
comme Eric ? IMPOSSIBLE :))
Au plaisir de te lire prochainement
thalia
@Woody (2) : Et bien voilà ! On est toujours déçu par les plus proches ! Espèce de Judas ! Je t'avais dit de la fermer. Tout le monde l'a oublié ce doigt (moi y compris) à l'épisode 11...
· Il y a environ 12 ans ·A moins que cela caractérise un acte manqué de mon cynisme et de ma barbarie naturelle...
Va savoir !
@Sweety : Ah ! Ben merci Sweety ! Ça fait du bien de voir ses vrais "amis". Toi au moins, tu n'en fais pas toute une salade de ce fameux doigt.
wen
@Woody (1) : Pour le vrai bouquin avec des vraies pages, on va attendre un peu. Ça germe, ça germe...
· Il y a environ 12 ans ·@Mystérieuse : Je te souhaite une excellente lecture et de bons moments avec Eric et les autres. J'attends tes commentaires après.
@Mys'Karine : Merci à toi, à vous de vos lectures et de votre fidélité surtout sinon ça n'aurait servi à rien de l'imaginer et de l'écrire.
@Thalia : Merci beaucoup.
Sur ta remarque, j'ai pensé à écrire quelques lignes sur une nouvelle rencontre Alicia/Eric, puis je me suis ravisé. Ça allait encore finir en Barbara Cartland qui dégouline de partout (cf. l'extra bonus de "Moment à soi"...).
Pour la suite, voir la germination dont je parlais à Woody. Et je pense justement qu'Alicia y aura toute sa place. Je vous tiendrai au courant évidemment...
wen
oh j'ai supposé que Muller se l’était remis en place tout seul comme un grand!!!
· Il y a environ 12 ans ·Après tout il est médecin... ça devrait pas être trop compliqué...et puis trop prise par l'histoire de ce bad boy d'Eric j'ai oublie!!(et un bad boy est pas forcement un mauvais gars!!!)
Sweety
je reviens pour signaler à tout le monde que Wen a déboîté le doigt du docteur et ne l'a pas remis en place... et depuis on ne sait pas où en est ce doigt... est-il tombé ? est-il dans une oreille sale ? Que fait Lyselotte avec ce doigt ? Je m'insurge contre cette barbarie et entame une pétition pour demander réparation (du doigt...)
· Il y a environ 12 ans ·woody
Du premier au dernier, j'ai adoré !
· Il y a environ 12 ans ·Un superbe travail de recherche qui donne de l'authenticité à ce récit. Bravo
Une critique et ce sera la seule, je regrette de ne pas avoir revu Alicia... pourquoi ?
Y a t-il une suite en prévision ?
Bref, ce sera un cdc pour moi.
thalia
très bon scénario et très bonne écriture!
· Il y a environ 12 ans ·merci pour le plaisir de cette lecture, Wen!
Karine Géhin
je n'ai pas encore lu , Wen , mais comme tu le sais , je lirai l'histoire dans son intégralité ou je ne la lirai pas . je sais d'ores et déjà que ce sera du bon...J'en salive d'avance ...merci pour ces instants à venir
· Il y a environ 12 ans ·mysterieuse
bien joué et bien conclu... amusant le parallèle avec l'Histoire Vraie
· Il y a environ 12 ans ·belle épopée tu nous a tenus dans le creux de ta main
style fluide et très sympa à lire ! bravo! tu vas finir par en écrire un vrai de bouquin ! non ?
woody
@Will : Simplement merci. Garde les critiques destructives pour les histoires à venir, il y en aura à faire, j'en suis sûr.
· Il y a environ 12 ans ·@Lyse : Je peux donc ajouter une ligne de plus à mon cv :
- Sept. 2012 : Ai réussi à tenir Lyselotte en haleine pendant plus de 10 jours.
Ça parle non ?
Merci à toi.
wen
Bon bin voila !chapeau...en haleine jusqu'à la fin, joli style, belles idées...Bref, que du bon...
· Il y a environ 12 ans ·Bravo...
lyselotte
J'en ai marre de faire des compliments, je vais me mettre a la critique destructive, dès l’épisode suivant N°12...quoi ? y'en a plus ?? bon ben je reste sur les compliments alors..
· Il y a environ 12 ans ·Et puis non, tu connais déjà mon opinion sur ton excellente histoire.
compteferme
Rhooo ! Ça se termine plutôt bien quand même non ?
· Il y a environ 12 ans ·Et puis les aventures d'Eric reprendront peut-être un de ces jours, on ne sait jamais...
Merci de ta lecture en tout cas.
wen
@Sweety : Merci beaucoup Sweety. On sent vraiment que tu as aimé et ça me fait rosir (si, si !)
· Il y a environ 12 ans ·@Christinej : Je n'ai pas beaucoup de mérite par rapport aux termes scientifiques. J'ai essayé de ne pas trop vous assommer avec certains passages style "rapport médical".
A très bientôt pour de nouvelles aventures. Eric viendra probablement faire quelques clins d’œil. Comme Julien...
wen
tres bon il n'y a pas d'autres mots. et c'est vrai qu'avec l'epilogue cela met du poids au recit quand on on le relit on voit le travail fournit par tes soins pour tout les termes scientifiques. donc bravo et j'espere qu'il y a en aura d'autres des histoire comme ca
· Il y a environ 12 ans ·christinej
Ô rage Ô désespoir...c'est le dernier épisode de cette belle aventure!
· Il y a environ 12 ans ·Bon ben en fait je ne sais pas quoi te dire...
à part que c'est super bien écrit, ca se lit bien, vite et agréablement surprise par cette fin où Eric/Dex..montre qu'il a un ♥ gros comme ca!
5 gros ♥ et CDC pour l'ensemble♥
(heu ca se voit pas trop que j'ai aimé je crois ;) )
Sweety
Merci beaucoup Rev' pour tout ça.
· Il y a environ 12 ans ·Pourquoi pas faire durer le plaisir un peu au départ en effet pour lui faire rencontrer Alicia.
Sur des développements entre le 9 et 10, why not mais il faudrait que je trouve d'autres moyens pour recréer certains surprises alors.
Je vais laisser ça reposer tranquillement et j'y reviendrai rapidement (grâce à vous !)
wen
Très bon scénario et belle écriture
· Il y a environ 12 ans ·cerise sur le gâteau ce que tu nommes "épilogue" qui montre combien ton récit peut tout à fait ne pas être une fiction par rapport à des intérêts financiers...
il me semble cependant que tu as tous les ingrédients pour développer un peu plus le récit et notamment en rajouter entre le 9 et le 10
pourquoi pas aussi décrire une rencontre avec Alicia avant le face à face
parce que peut être on aimerait comprendre le cheminement de ce tueur à gage de sang froid qui devient plus humain même si au départ c'est par intérêt
reverrance
@Mathieu : Attends un peu, je le posterai en entier demain matin, ce sera plus simple.
· Il y a environ 12 ans ·@Rev' : Pfff... mauvaise joueuse ! ;-)
wen
vais pouvoir imprimer l'ensemble !
· Il y a environ 12 ans ·Mathieu Jaegert
NON JE NE LIRAI PAS VU QUE C'EST LE DERNIER ! ! !
· Il y a environ 12 ans ·:D :D
reverrance