STANDBY

On dit qu’aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de notre vie,

Y en a pourtant qui dégustent,

Enfermés dans leur antre aseptisé,

Lit d’hosto blanc,

Déprime par absence,

Maux enfantins,

Père manqué,

Rivé sur le boulier des années,

À décompter les épreuves,

Enjamber les obstacles,

Et cracher à la gueule des passants….

Qu’est-ce qu’on a demandé?

Se faner au fond de la naphtaline

Être la mite du monde,

Qu’on éradique..

Peur de devenir ce qu’ils sont,

Tous ces cons..

À panser les plaies du consumérisme

Et se complaire dans le relatif…

Et si tu respires,

Mets l’oreiller sur ta gueule,

Ils ont peur que tu vives,

Que tu dises haut et fort

Combien ils ont tort..

Alors, tords toi de douleur,

Montre leur la voie,

Crie leur combien leur vie est insipide,

Que ton cerveau exulte en psychiatrie,

Car finalement, eux ils n’ont rien compris…

Sors de là,

C’est bon..

Ils sauront peut-être jamais,

Mais nous on sait..

Alors  oublie les maux

Et pète la tronche à ton calvaire..

Vis,

Tu as tout pour toi..