Dick 5,5

eaven

Pendant tout le trajet, j’arrête de penser. Je ne vois que Sandrine. Son corps couleur abricot, ses seins en pomme, son sexe comme une grenade, ses jambes… Tiens, y a pas de fruits pour ses jambes ! J’ai dû manquer de vitamines en taule. Mais je suis sacrément sur elle. Ouais, sur elle, je ne peux pas me retirer ça du corps. Je bande dans le train, heureusement j’ai mon pote le sac plastique sur les genoux. J’ai tellement envie d’elle, je me vois l’écraser sous moi, la baiser d’un seul coup, jouir comme un taureau, le temps passe et au bout de deux heures je me retrouve sur la place, à Montfort, complètement tendu vers ma belle. Je cours presque chez nous.

J’ouvre la porte, tout doucement, tétanisé par l’envie, elle doit encore dormir ma paresseuse, rien ne bouge dans la maison, je ne fais pas de bruit, la surprise sera encore meilleure, j’enlève mes pompes, je déboucle ma ceinture, je baisse mon calbut, j’entre lentement dans la chambre sombre, les volets sont encore fermés et je me glisse sur le lit. Merde ! Elle n’est pas là ? Mais c’est quoi ce bordel ?

J’hallucine, je suis pris de tremblements. J’entends la porte claquer, je me précipite dans l’entrée en manquant de m’étaler à cause du calbar qui entravent mes pieds et je la vois, elle vient de refermer la porte, elle se retourne, elle porte une mini robe rouge que je ne connais pas, des talons de douze centimètres, ses cheveux sont ultra courts, ça lui donne un air fragile totalement décalé avec le reste, elle me regarde, ahurie, de bas en haut.

- T’es là, t’aurais pu prévenir ! Je vais prendre une douche.

- Ben, Sandrine, mais, mais d’où tu sors ? Mais c’est quoi cette merde !

Elle passe devant moi, cambrée, pourtant raide et nerveuse, elle laisse derrière elle son odeur d’après que je connais si bien. Il y a un putain de surin qui est en train de me lacérer le ventre. Je débande illico.

Elle baisse les cils, et lâche :

- Remonte ton truc, t’es ridicule… Vraiment à midi et demi, tu parles d’une vision, pffff !

Signaler ce texte