La laverie

Julien Vigneron

La laverie est toujours un lieu de rencontre entre les gens

Il n’y avait que moi dans la laverie ce matin ensoleillé et peu de monde dans les rues. J’ai commencé à lire, assis sur un siège en plastique inconfortable, attendant l’essorage. Il est entré avec un sac de sport et s’est installé devant une machine. J’ai tourné la tête pour regarder le silence du dehors, par la vitrine. On s’ennuie parfois dans la langueur de l’été parisien. J’entendais le frottement du linge sur le métal des lave-linges. Quand j’ai retourné la tête vers lui, il était installé sur une chaise avec un livre de poche pour tout habit.

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