L'amour en 4 saisons

Ce N'est Pas Moi, Ordi Hacké

Printemps, été, automne, hiver L’amour a ses travers Mais aussi ses passions, et beaucoup d’impressions La valse a sonné là Quand bascule le temps L’amour est toujours tentant

Aujourd'hui c'est l'automne
Où l'on est un peu stones
Se réveillant d'été
Qu'on dit il fut été

L'on commence à penser
A bien se calfeutrer
Avec son âme sœur
Qui nous porte en son cœur
Ainsi l'on est feutré
Et très bien rassasié

Arrive enfin l'hiver
Les prés ne sont plus verts
Mais la blancheur nouvelle
Est un coton de lait
Pour séduire la Belle

S'allument les cheminées
Devant lesquels l'on peut s'amuser
A faire des nouveaux nés
Mais aussi à creuser
Profondeur des sentiments
C'en est parfois dément

On attend le printemps
On se dit il est temps
De sa peau dégarnir
Pour envisager un avenir
Avec nouvelle personne
Pour que l'amour sonne

Enfin la soufrière
De l'été est en place
Nous ne sommes plus en glace
Nous nous mettons à nu
Devant des inconnus
Ou devant son amour
On lui promet toujours
En lui offrant une glace
L'amour alors terrasse
Tellement la sueur serre
Les corps en atmosphère

Concours L'amour en 4 saisons, se référer blog

  • Hello, et-ce qu'on aura bientôt le résultat ?

    · Il y a presque 9 ans ·
    6e17c5ab

    lucy-caly

  • Le cortège

    Il aimerait que tu enlèves le haut
    Ça fait quoi
    Ça fait froid
    Dehors il neige
    Alors abrège
    Il aimerait que tu enlèves le bas
    Ça fait quoi
    Ça fait froid
    Dehors il neige
    Vois le piège

    Au printemps il t'a rencontrée
    Marivaux il t'a provoquée
    Dans ses bras tu as frissonné
    Source d'un amour saisonnier

    Tu as enlevé le haut
    Il t'a demandé
    Dis-moi ça fait quoi
    Tes yeux remplis d'eau
    Il t'a basculée
    Tu as dit vas y prends moi

    En été il t'a exposée
    Très fier de ton teint si bronzé
    Et les hommes se sont retournés
    Il t'a demandé d'être payée

    Tu as enlevé le haut
    Il t'a demandé
    Dis-moi ça fait quoi
    De ses yeux sans eau
    Il t'a ordonné vends toi
    Tu as dit c'est sans moi

    À l'automne les feuilles sont tombées
    Tu l'as vu pauvre presque nu s'en aller
    Amoureusement tu t'étais donnée
    Mais te serais-tu prostituée

    Tu as enlevé le bas
    Tu t'es demandée
    Dis-moi ça fait quoi
    Regard en verre d'eau
    Donner sans effroi
    Partir loin là-bas

    En hiver la neige est tombée
    Lentement tu t'es dénudée
    Disposée à tout bousculer
    Sur le lit d'amants déchainés

    Tu n'as pas voulu enlever le haut
    Ça fait quoi
    Ça fait froid
    Dehors il neige
    Alors abrège
    Tu as enlevé le bas
    Ça fait quoi
    Ça fait froid
    Dehors il neige
    Beaucoup d'hommes vois le cortège

    Tu n'as jamais enlevé le haut
    Ça fait quoi
    Juste pour voir
    Dehors il neige
    Tu as juste enlevé le bas
    Ça fait quoi
    Juste pour voir
    Ce sortilège

    Puis une autre année a passé
    Printemps été automne hiverné
    Marivaux revenu bouleversé
    Te faire payer tu as cessé

    Avec lui tu as ôté le haut
    Ça fait quoi
    Juste pour voir
    Voir que tu es toi
    Suspensoir
    Dehors il neige
    Lumière d'une bougie vrille sur tes bas
    Ça fait quoi
    C'était pour voir
    Petite fille d'un soir
    Sans histoire
    Par la fenêtre tu vois il a neigé
    Et tous les hivers seront enneigés

    · Il y a presque 9 ans ·
    La main et la chaussure

    Stéphan Mary

    • Avec plaisir :) En souhaitant que vous ayez autant de plaisir à nous lire que nous avons eu à écrire

      · Il y a presque 9 ans ·
      La main et la chaussure

      Stéphan Mary

  • Tic, Tac ... Tic, Tac ...

    Tic, Tac ... Tic, Tac ...
    C'st un hiver qui passe
    Tic, Tac...Tic, Tac ...
    C'est un été qui fuit
    Tic, Tac ...
    Sur l'horloge du temps
    Ainsi va notre vie

    Tic, Tac ...
    Mais le printemps est là ...

    Le printemps est en fleur
    Sens-tu ce doux parfum ?
    Il t'entraîne en douceur
    Vers d'autres lendemains

    T'enivre de couleurs
    De son air si léger
    Profite de cette heure
    Laisse-la bien te porter

    Laisse-la te conduire
    Vers ce cœur qui te cherche
    Crois-tu en l'avenir
    Et ces futures promesses ?

    Et quand l'été viendra
    Au creux de ton amant
    Tu les savoureras
    Ces merveilleux instants

    Tu ne voudras pas voir
    L'automne qui arrive
    Que tous ces tristes soirs
    Te laissent sur la rive

    Tu ne voudras pas voir
    Ces arbres dénudés
    Criant leur désespoir
    Leurs rêves envolés

    Oui, savoure ton Printemps
    Oui, savoure ton été
    Ne regarde pas devant

    Il sera toujours temps

    Tic, Tac ... Tic, Tac ...

    Tic, Tac ...

    · Il y a presque 9 ans ·
    Louve blanche

    Louve

  • O.V.N.I

    En automn' je vais comme un chien fou sous tes feuilles

    Renifler tes truffes à point, celles début novembre.

    Mi-décembr' je vais au coq de la véranda

    Lui tordre son cou pour le finir chez Mimi.

    Mimi ce pissenlit à poil qui sent rien, rien !

    Ni sous les bras ni sous les pieds ni au talus.

    Janvier me fait trop chier pour rester tout l'hiver

    A attendre la fin de la fonte des neiges

    Disperser dans le lit du ruisseau ton calice,

    Ce petit vase qui dans le monde ancien désigne

    Une fleur en creux aux pétales aussi doux.

    - Bois de mon vin délicieuse femme que tu sois

    Jusqu'à ce que l'ivresse te tombe à terre.

    Petite cochonne j'aime quand sous la pluie

    Tu tires jusqu'au printemps tes clochettes muguet

    Et que mon petit Iris apparaît en mai.

    Je sais, j' profite de l'été pour te couper

    Te montrer mes nuits et mon pieu pour te défaire.

    Nomine Patris, Ovni, Spiritus Sancti.

    · Il y a presque 9 ans ·
    Philippe effect betty

    effect

  • "Nos quatre saisons "

    Premier hiver
    Premiers regards loin d'être froids
    Inoubliables battements de cils

    Premier printemps
    La sève monte
    Sous ma robe mon sang fait des détours

    Un été solitaire
    Nous rapproche pourtant
    Une carte postale entre les doigts

    L'automne roussit
    Les feuilles tombent
    Et moi dans tes bras
    Et toi dans mes draps

    Notre amour a mis le temps
    De s'enrouler autour de nous
    Comme une écharpe magique

    Chaque saison est un anniversaire





    - merci pour ce joli thème!

    · Il y a presque 9 ans ·
    Poup%c3%a9e des survivantes

    Natacha Karl

    • merci beaucoup Alice! :)

      · Il y a presque 9 ans ·
      Poup%c3%a9e des survivantes

      Natacha Karl

  • ''Je t’ai aimé''

    Au printemps, tu as éveillé mes sens
    Deux corps irrésistiblement attiré
    Qui ne demandaient qu’à s’aimer
    Serait-ce une chance ?

    En été, j’ai craqué.
    Je suis devenue accro
    A tes mains caressant ma peau
    M’excitant comme jamais.

    En automne, la fougue est devenue monotone.
    Plus de jouissance, simplement l’absence
    D’un parfum, d’un homme
    Mon bonheur ne demandait que sa présence.

    En hiver, je t’ai écris ces quelques vers
    Pour apaiser ma peine
    En espérant que tu reviennes
    Car toi seul était mon air.


    Voilà j'espère que tu aimeras.

    · Il y a presque 9 ans ·
    6e17c5ab

    lucy-caly

    • Je suis impatiente de connaitre ton avis^^

      · Il y a presque 9 ans ·
      6e17c5ab

      lucy-caly

  • Je le repropose car la version transmise n'était pas la dernière (mille excuses) :

    Le Papillon (Portrait d'une belle femme

    Elle s'est mariée avec l'été
    et aime tant ce destin
    qu'elle s'éteint quand il prend fin
    Libre comme une brise de juillet
    elle s'est colorée de sa palette
    pour mieux jouir de sa liberté
    comme l'on choisit de laisser
    sa porte grande ouverte
    Elle savoure sa tiédeur
    ses couleurs et ses odeurs
    comme elle fait toujours
    comme elle fait l'amour
    avec passion mais douceur
    parce que l'été et les jours
    sont toujours trop courts
    comme une première fois
    qu'elle renouvelle à chaque fois
    Fragile, un rien la briserait
    si rien vraiment ne la retenait
    comme ce papillon
    de nuances vermillon
    que l'on ne peut attraper
    au risque de le tuer
    Elle a la saisissante Beauté
    de celles qui ne le savent pas
    et rit et vit comme explose l'été
    parce qu'il ne dure pas
    Elle est un bouquet mélangé
    Et lorsque arrivera l'hiver
    elle traversera la terre entière
    pour y retrouver l'été
    sur ses ailes-liberté
    comme Noé sur son arche
    comme un papillon Monarque
    peut être pour en mourir
    peut être pour me revenir
    comme un printemps
    que l'on espère tant
    qu'il arrive providentiellement

    · Il y a presque 9 ans ·
    Welovewords

    Isabelle Polle

  • Le papillon (Portrait d'une belle femme)

    Elle s'est mariée avec l'été
    et aime tant ce destin
    qu'elle s'éteint quand il prend fin
    Libre comme une brise de juillet
    elle s'est colorée de sa palette
    pour mieux jouir de sa liberté
    comme l'on choisit de laisser
    sa porte entrouverte
    Elle savoure sa tiédeur, ses odeurs
    comme on fait l'amour
    avec passion, avec tendresse, avec douceur
    parce que l'été est toujours trop court
    comme une première fois
    qu'elle renouvelle à chaque fois
    Fragile, un presque rien la briserait
    si rien vraiment ne la retenait
    comme ce papillon que l'on ne peut attraper
    au risque de le tuer
    Elle a la Beauté de celles qui ne le savent pas
    et rit et vit comme explose l'été
    parce qu'il ne dure pas
    ou les couleurs d'un bouquet mélangé
    Et lorsque arrivera l'hiver
    elle traversera la terre entière
    pour y retrouver l'été
    sur ses ailes-liberté
    comme Noé sur son arche
    comme un papillon Monarque
    peut être pour en mourir
    peut être pour me revenir
    comme un printemps
    que l'on espère tant
    qu'il arrive providentiellement

    · Il y a presque 9 ans ·
    Welovewords

    Isabelle Polle

  • Voilà le mien, Alice ;


    Brasier

    Au printemps, ta main sur ma joue était l'étincelle d'un brasier d'enfer

    A l'été, tes élans fougueux aux prés soleilleux attisaient la flamme. Je te croyais si grand. Ta main sur mes hanches.

    A l'automne, je te suis acquise, comblée et naïve. Tu flambes tranquille.
    Ta main dans mon cou

    A l'hiver, j'ai lâché ta main. Tu n'étais pas un géant. Je frissonne devant les cendres

    · Il y a presque 9 ans ·
    Loin couleur

    julia-rolin

    • joli !

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

    • mais dure aussi la fin ....

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

    • Merci Christophe ! il y a des jours ou tout est gris, oui.
      Mets ton tien pour faire plaisir à Alice ;)))

      · Il y a presque 9 ans ·
      Loin couleur

      julia-rolin

  • Ma participation : Ce printemps-là avait duré trois jours

    Ce printemps-là avait duré trois jours
    J'étais jeune, l'Amour me brûlait les veines
    Je courais la ville et ses alentours
    Cherchant partout ta silhouette lointaine
    J'avais préparé un petit discours
    Piqué deux trois tournures à Verlaine
    Quand enfin je t'ai vue, j'ai dit : "bonjour !"
    Avant de décamper à perdre haleine
    Ce printemps-là avait duré trois jours

    L'été de mes quinze ans tout plein de pluie
    Je pensais à ta main contre la mienne
    Quand nous tenions le même parapluie
    Tu portais ton étui de musicienne
    Et je te trouvais belle, épanouie
    Je te récitais de vieilles antiennes
    Empruntées à Ronsard un jour d'ennui
    Ton rire avait des notes aériennes
    L'été de mes quinze ans tout plein de pluie

    L'automne s'était repeint par surprise
    J'avais mâché mes lèvres à tes lèvres
    Tu étais encore plus belle éprise
    Nos corps roussissaient de la même fièvre
    Bien que je fus bleu, je te sentais grise
    Je nous enivrais d'une prose mièvre
    Comme Poe, je t'appelais ma promise
    La passion a de ces instincts d'orfèvre
    L'automne s'était repeint par surprise

    L'hiver s'alanguissait à petit feu
    Les semaines filaient sans s'arrêter
    Dans tes yeux, je voulais être amoureux
    Nous manquions souvent de promiscuité
    La vie nous rendait mornes et grincheux
    J'exhumais des livres inusités
    Un Rimbaud, un Christofle de Beaujeu
    Tous parlaient d'Amour et d'obscurité
    L'hiver s'alanguissait à petit feu

    · Il y a presque 9 ans ·
    Avtar

    Stéphane Monnet

  • Au printemps vient la jeune fille en fleur

    qui virevolte dans sa robe colorée

    Sur son corps nubile les promesses de la beauté

    Mais surtout elle arbore toute la fraicheur

    D'un regard pas encore las, en toute candeur

    elle te laisse l'étendre sur l'herbe fraiche

    laisse fleurir son désir, savoure son gout de pêche

    et son nectar sur ta langue ,observe-là prendre son envol

    Bourgeon de femme, pour toi elle s'ouvre comme une corolle

    son coeur intact n'a pas encore connu les premiers frimas

    alors sois doux, en amour les débuts ne s'oublient pas



    Puis vient la jeune femme à la plus belle saison

    La chaleur d'un sourire, la joie darde ses rayons

    Dans sa tenue légère elle s'offre aux caresses

    Du soleil avec toute l'ardeur de la jeunesse

    Mais la belle protège son cœur, elle sait raison garder

    Dans une étreinte fugace sur le sable chaud

    Elle ne se donne à toi que le temps d'un été

    Comme vos corps se mêlent ; elle crie sous tes assauts

    Tandis que pendu à une branche sèche son maillot

    Ta sirène vis l'instant, cueille le fruit tant qu'il est mure

    Car elle sait hélas, que dans la vie rien ne dure



    A l'automne de sa vie, elle sent déjà le glas fatidique

    dans ses os il résonne avec des accents tragiques

    Ses parures tombent comme ses appas se fanent

    dans un balai bariolé, on la voit lentement tournoyer

    une dernière valse avant la fin du bal

    c'est lentement qu'elle s'effeuille

    laissant glisser au sol sa robe portefeuille

    et l' enjambe sensuellement

    avant de s'offrir comme un présent

    au regard affamé de son amant…



    A l'hiver de sa vie, femme veut être chérie

    Poser sa tête neigeuse contre une épaule robuste

    Jouir simplement de ces instants qui sonnent juste

    Quand près du feu, elle sent sa main serrer la sienne

    Avec le temps, l'amour est la seule chose qui tienne

    À distance la mort telles les flammes dans l'âtre

    qui gardent le froid en respect et puis après quatre

    saisons ensemble, deux vieillards qui tremblent

    n'ont en leur cœur fatigué plus qu'un seul désir

    être près de l'être aimé quand ils se sentent mourir.

    · Il y a presque 9 ans ·
    2013 09 29 09.43.44 12

    Lolita Denoual

  • Au sacre du divin Printemps,
    S'éveillent les amours débutants,
    La passion y trouve son allant,
    & l'on se soucie peu du temps....

    Puis survient un magnifique été,
    Un superbe plaisir enchanté,
    Amour physique à volonté,
    Grâce, désirs, & volupté....

    L'automne & ses vents contraires,
    Perturbent ce si bel univers,
    De l'amour on oublie l'abécédaire,
    À cela, il n'y a rien à faire....

    L'hiver & sa mortelle glaciation,
    Refroidit nos éphémères passions,
    De leurs feux la complète extinction,
    Des saisons amourieuses l'abjuration....

    · Il y a presque 9 ans ·
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    don-carpaccio

  • Sang


    Hivers, divers questions se posent...
    Le galop du pur-sang me tenait en éveil
    Ses pas heurtaient ma peau, ma tête trop sensible
    Traînant mon regard vers cette mésange, cible
    Un oiseau rare, si près du sol, une merveille

    Le temps s’effaçait sous des éclats de lune
    Son sourire jaune noyait toutes ces années
    De cette pièce ressortait des souvenirs damnés
    Des pertes de vues, posées, derrière les dunes

    Le ciel épais portait son ombre sur mes plaies
    Terrassant le portrait de mains douces, soupir
    Terrible silence, loin des pas ou pire
    Perdu dans l’offense de quelques jours, si laids

    L’été, souvenir de gaietés
    Sa robe bleu clair délivrait son message
    Telle une plume elle flottait, légère brise…
    Libre, ses nerfs ne connaissaient pas les crises
    Passagère et éprise de ce sage

    Une course folle projetait tous ses rêves
    Mon âme dégringole, sœur de mes peines
    Muette, se devine sortant du vieux chêne.
    Brisure d’idylle, la scène se crève

    Le son de ses pas me séparait de tes côtes
    La douleur vive appelait mes six reines
    Mi femme, mi démon, attachée aux rênes
    Défilant livide au creux de son hôte

    L'automne m'étonne,
    Leur galop vif me projetait hors du sujet
    La plage de galets flottait en substance
    Reflets pigmentés de bonheur sans nuance
    Une, deux ailes, un vol et un son sans rejet

    Le soir, la mer déverse son flot de larmes
    Inlassablement sur le sable, elle ne ment
    Nettoyant les initiales de deux amants
    La passion s’étant perdue sans cris d’alarme

    Sans patience, le temps tuait notre chance
    Notre veine à tous, les atouts sans contour
    Fuyant la mort des sentiments sans un détour
    Les mots d’amour s’étaient enfouis dans sept anses

    Vers quels rivages doivent s’orienter mes nages ?
    Une île au Nord, un lac sur une terre salée ?
    Parle, souris, crie, écris où je dois aller ?
    Sans amer, où trouver la dame sans âge ?

    Des rives éternelles, étaux de promesses
    Rêves de dérive, oublier tous ses mots
    Langage de nos peaux, un gage sans repos
    Sans une esquive, tant de tendres caresses


    Le Printemps s'étend...
    Vert pierre, la couleur soudaine de tes aveux
    Celle de tes yeux sur mes humeurs éclaire
    Celle de nos cœurs se vidant de barrières
    Espoir que nos mains ne nous parlent d’adieux

    Brûlure de foudre, désirs au creux du sein
    Délire d’esprit pour deux âmes amoureux
    Des vagues en pâture, un refrain heureux
    Le partage d’une île aux multiples dessins

    Un vent fort agite mes pensées sauvages
    Une pluie d’été rigole le long des aisselles
    Une goutte, puis une autre et une envie d’ailes
    Partir, pour atteindre un dernier nuage

    Trois gouttes d’alcool noyaient mon fond d’ivresse
    Inutile trouble des esprits assoiffés
    Pour oublier, une où deux toiles égarées
    Pour oublier, un long fossé de vieillesse

    Deux rues dans un songe, son de pas étranges
    Les pavés résonnent d’idées en mouvements
    Les silhouettes s’abandonnaient si lentement
    Reines d’ombres avides, plombées d’orange

    Lumières crues, si délicieuses paroles…
    Perles de sueur, un brin d’humour sur nos fronts
    Les fruits de malheur, disparus sans une raison
    La folie rit sous nos doigts, drôle de rôles !

    Le tonnerre donnait de la voix, jour trop clair
    Comme ce son de galop perdu dans mon sang
    Souvenirs lumineux où je sortais du rang
    Accroché à tes reins, la tête dans les airs

    Une chanson se fredonnait sur le sable chaud
    Les vagues s’en allaient vers l’océan lointain
    D’une à quatre, amusant l’horizon hautain
    Haut, le soleil brûlait nos corps sous son halo

    Trois coques de coquillage sur tes deux mains
    Roulaient par plaisir le long de ton sourire
    Immobile lutin presque roi, sinon sire
    Mon regard trop content oubliait le demain

    Un ruisseau de tristesse coule sur mon dos
    La transparence des secondes me tire
    Vers des lendemains sans teint, sans toi, sans rire
    Mille et cent une idées, allongé seul, sans peau

    Alors sans désir d’or, je dors, aux tropiques
    Là, aux nuits si courtes, les étoiles belles
    Absorbé par le courant des bateaux, le sel
    L’eau, dans l’espoir futile d’un nouveau pic

    Sur cette île, le hasard guide ma vie
    De glace en glace, j’attends ton image
    Un reflet, tendre dessin de ton visage
    Destin de l’amour, ou effets de nos envies

    De nombreuses haies disposées sur nos chemins
    Ces obstacles augmentaient l’ombre du doute
    Ôtant un instant, l’idéal de nos routes
    Douleur d’absence, brûlure d’absinthe, rien

    Puis un jour lumière, le noir sera si clair
    La rencontre d’une auréole de mystère
    Une si fine bulle d’oxygène sur terre
    Le noyau désespoir devient espoir, d’un verre…

    · Il y a presque 9 ans ·
    Wp 20141128 004

    Jean François Joubert

    • merci pour votre proposition de concours, j'aime welovewords, et écrire, lire, alors plaisir !

      · Il y a presque 9 ans ·
      Wp 20141128 004

      Jean François Joubert

  • je t'ai lu, et j'ai lu les commentaires et les poèmes, du cout j'ai oublié de t'en laisser un. J'ai trouvé le poème pas trop triste c'est déjà ça.

    · Il y a presque 9 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

  • Vous allez cartonner!!!!

    · Il y a presque 9 ans ·
    Avatar

    fanche

    • Je vais m'y atteler !!! Mais en ce moment je casse pas trois pattes à un canards!!!

      · Il y a presque 9 ans ·
      Avatar

      fanche

    • titre "au gré des saisons"
      Les sentiments se fanent,
      moins de lumière, soleil se voile.
      Les feuilles de notre relation jaunisse,
      gèle du cœur au petit matin.
      Temps couvert sur notre amour,
      temps frais sur notre destin.


      C'est de saison, c'est le printemps.


      Insectes polinisateurs,
      butinent de cœur en cœur.
      L'herbe est verte comme le bonheur.
      Du bourgeons à la fleur,
      nous illumine, plus de rancœur.
      Temps doux sur notre amour,
      temps ensoleillé sur le destin.


      C'est de saison, c'est l'automne.


      On rentre le bois, cheminés fument,
      dans l'âtre des sentiments.
      On tient au chaud notre passion,
      on gratte les vitres de nos ardeurs.
      Temps froid sur nos amours,
      temps a la neige sur le destin.


      C'est de saison, c'est l'été.


      Sans complexe, on laisse à découvert,
      notre passion en bikini.
      On flémarde sur des sables de luxure,
      on se baigne dans les eaux de notre ardeur.
      Temps chaud sur nos amours,
      temps caniculaire sur le destin.


      C'est de saison, c'est l'hiver

      · Il y a presque 9 ans ·
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      fanche

    • vous avez vu chef.....!!!!!Comme j'écoute bien!!!!!

      · Il y a presque 9 ans ·
      Avatar

      fanche

  • Le poème s'appelle "La Vie en roses" car si la Vie n'est pas rose, elle est de quelle couleur ? (parole d'enfant).

    · Il y a presque 9 ans ·
    Welovewords

    Isabelle Polle

  • La première aurait du être rose
    mais je te l'ai donnée blanche
    pour un début lorsque l'on ose
    aimer comme une chance

    La deuxième aurait du être rouge
    mais je te l'ai offerte pourpre
    pour la richesse d'un roi
    quand j'ai voulu vivre avec toi

    L'amour balbutiement
    La Vie en printemps

    Elle fut comme mon alliance
    couleur or rose de l'espérance
    et du combat pour demain
    comme la rose dans le poing

    Elle aurait du être bleue
    parce qu'il a tes yeux
    mais je te l'ai offerte jaune
    la couleur de notre môme

    L'amour d'une Vie
    L'été de notre Vie

    La suivante aurait dû être
    comme le quotidien assassine
    mais je te l'ai offerte
    comme une rose sans épine

    Celle-ci aurait dû être mauve
    Mais je te l'ai ré-offerte rose
    pour un homme qui n'a jamais fadit
    dans ses convictions pour sa patrie

    L'amour en automne
    Une Vie avec un Homme

    Celle là aurait dû faner
    mais tant je t'aime
    qu'elle reste la plus belle
    après toutes ces années

    La dernière devrait être noire
    Mais je veux croire
    que je t'aimerais toujours
    alors je te l'offrirais rouge

    L'amour en hiver
    Pour recommencer hier ?

    · Il y a presque 9 ans ·
    Welovewords

    Isabelle Polle

  • La première aurait du être rose
    mais je te l'ai donnée blanche
    pour un début lorsque l'on ose
    aimer comme une chance

    La deuxième aurait du être rouge
    mais je te l'ai offerte pourpre
    pour la richesse d'un roi
    quand j'ai voulu vivre avec toi

    L'amour balbutiement
    La Vie en printemps

    Elle fut comme mon alliance
    couleur or rose de l'espérance
    et du combat pour demain
    comme la rose dans le poing

    Elle aurait du être bleue
    parce qu'il a tes yeux
    mais je te l'ai offerte jaune
    la couleur de notre môme

    L'amour d'une Vie
    L'été de notre Vie

    La suivante aurait dû être
    comme le quotidien assassine
    mais je te l'ai offerte
    comme une rose sans épine

    Celle-ci aurait dû être mauve
    Mais je te l'ai ré-offerte rose
    pour un homme qui n'a jamais fadit
    dans ses convictions pour sa patrie

    L'amour en automne
    Une Vie avec un Homme

    Celle là aurait dû faner
    mais tant je t'aime
    qu'elle reste la plus belle
    après toutes ces années

    La dernière devrait être noire
    Mais je veux croire
    que je t'aimerais toujours
    alors je te l'offrirais rouge

    L'amour en hiver
    Pour recommencer hier ?

    · Il y a presque 9 ans ·
    Welovewords

    Isabelle Polle

  • Et les saisons défilent et les amours restent fidèles ou se renouvellent ...

    · Il y a presque 9 ans ·
    Louve blanche

    Louve

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