Les mémoires plus ou moins vrai de Maitre Scarabée
Remi Campana
Rapport du docteur Ivan Schmidt, relatif à la personnalité de
Maître Scarabée.
Avertissement :
Pour préserver notre aimable clientèle de certains propos de l’auteur, d’une violence extrême,
nous avons fait appel aux services de l’éminent docteur honoris causa de l’Humboldt-
Universität zu Berlin, Ivan Theodore Adolph Schmidt. Lorsque nous lui avons fourni
l’intégralité manuscrite de ce récit (à l’époque seuls les quarante-quatre premiers chapitres
nous furent adressés), le docteur passa presque une année à les étudier. Montant plusieurs fois
au plafond à leur lecture, il nous a fourni un rapport détaillé sur la personnalité du narrateur et
ses multiples facettes.
Ci-dessous le résultat de son bilan, que vous pouvez consulter :
Rapport du 05/08/2009
Apres une analyse complète du contenu de l’ouvrage « Les mémoires plus ou moins vrais de
Maître Scarabée, le plus grand des faussaires, où le suicide par la justice », je peux attester
que ;
-1, Le sujet qui a écrit ces pages, souffre d’une personnalité instable. Dans les premiers
chapitres, il passe régulièrement de la première personne à la troisième, ce qui montre un
homme mentalement perturbé qui n’arrive pas à gérer ses conflits secrets, et on peut
considérer ce manque d'adaptation sociale comme un aveu d’une schizophrénie juvénile et
pré-pubère.
-2, A souligner, que l’’individu X semble subir un sentiment d'infériorité depuis sa plus petite
enfance, ce qui provoque chez lui une inhibition d’ordre émotionnel et/ou une carence de
sentiments et de compassion à la misère des autres, ces désordres affectifs pouvant lui faire
perdre, à tout moment, la maîtrise de lui-même, je conseille donc de l’éviter.
-3, On remarque qu’a partir du chapitre vingt-quatre le sujet se considère comme adulte et
souffre d’une fixation sur la bassesse de ses contemporains, son humeur ironique et cynique
résultant de cet antagonisme entre son ambition à se croire supérieur et un défaut d'amour-propre.
A noté des tendances au suicide, au despotisme et au sadomasochisme sont
clairement identifiables entre chaque mot.
-4, Attention, il faut bien prendre en compte chez lui une tendance à la perfection qui ralentit
son désir de réussite ; on peut associer cette démence à une forme d'hypocondrie, dont ne
serait pas étrangère une consommation excessive de drogue et de nourriture. Toutes ces
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activités impulsives sont menées à la dérobée et il est certain que ces deux passions le
mèneront à sa perte.
-5, Quant à son identité sexuelle, sa préférence ne se porte que sur des femmes aux
pathologies déficientes qu’on appelle de petite vie ; preuve de son mauvais goût : là où un
homme normal paye, lui les aime, prouvant ainsi l’image déformée de sa propre virilité, ce
qui me fait diagnostiquer des faiblesses très distinctes dans son sur-moi. De cette manière, on
peut souligner une incapacité à persévérer dans tous les domaines qui impliquent des choix,
comme une profession, une amitié ou la fidélité. Seule une valeur a de l’importance à ces
yeux, la vengeance associée à son combat contre toute forme d’autorité. Cette affection
psychotique, le rendant incapable de se positionner entre le bien et le mal, peut le conduire à
toutes formes d’activités criminelles.
-6, Le patient, au niveau de ses comportements idéologiques, se perd dans des visions de
l’union des réalités et d’une forme bien spécifique de spiritualité, car en fait il faut y voir un
prisme déformant dans son manque de confiance envers les autres et une sensation
paranoïaque d'être tourmenté par ceux-ci. Quant à son mode de pensée consistant à maintenir
des idées inaccoutumées, il provoque chez lui des concepts circulaires et alambiqués,
stéréotypés et allégoriques. Selon toute probabilité, on peut dès à présent qualifier sa maladie
de chronique et persistante, avec dans les années qui viendront une tendance à l'aggravation.
Grâce à lui nous pouvons rajouter aux familles du sadisme et masochisme, le campagnisme
(plaisir a se/et faire souffrir en solitaire).
-7, En conclusion, je résume les mots les plus importants de sa personnalité, sautes d'humeur,
mythomanie, violence, dépression, drogue, obésité-morbide, sentiment profond de solitude,
repli partiel des responsabilités, tendance à l'égocentrisme, à la vanité, à l'exhibitionnisme,
aux enfantillages, et crime le plus grave, un refus de considérer les autres d'égal à égal.
J’affirme que cet individu du nom de Maître Scarabée, est nuisible pour la société et pour la
pensée de nos enfants, je préconise qu’on brûle son récit et qu’on l’enferme définitivement
dans un asile d’aliénés, voire qu’on l’aide à mourir.
Fait à ce jour, pour servir à qui de droit :
Ivan Theodore Adolph Schmidt.
Après une forte hésitation de la rédaction et des réunions houleuses, nous avons décidé de
vous présenter dans son intégralité, les Mémoires de Maître Scarabée.
Malheureusement nous sommes dans l’obligation de les interdire aux moins de 18 ans et aux
plus de 81ans, pour des raisons évidentes de déontologie sécuritaire et de santé.
Pour tous les autres qui liront ces lignes, cela se fera à vos risques et périls :
1. LA NAISSANCE DE MAÎTRE SCARABEE
Toute histoire commence bien quelque part. La mienne débute donc en Provence où naquit un soir d’hiver de mille-neuf-cent-soixante-et-onze un chérubin plus laid que beau.
A la vue d’un laideron pareil, le médecin qui l’extirpait du ventre de sa mère en eut un haut le
cœur, il n’en croyait pas ses yeux, et ne savait que faire. Jamais en vingt ans de carrière chose
pareille n’avait vu le jour. Quelle mauvaise moquerie de la nature avait créé cela ? Pourtant il
était habitué aux amputations, malformations ou fausses couches, choses si habituelles pour la
profession qu’on n’y prêtait même plus attention, mais ici c’était différent… Notre homme
malgré son vilain métier restait humain. Fallait-il faire preuve d’humanité en garrotant le petit
avec son cordon ou lui laisser la vie ?
Heureusement sa lâcheté naturelle reprit le dessus, bredouillant son serment d’Hippocrate, il
s’en remit à Dieu, fermant ses paupières, le portant avec des pincettes, il le déposa dans les
bras salutaires de sa mère. A l’examen du rejeton la pauvre femme pleura de tout son être,
criant a qui voulait l’entendre qu’on lui avait subtilisé son lardon, celui-ci ne pouvant pas être
le sien, il n’avait rien d’elle ni de son père.
Après le désespoir, très vite l’esprit maternel reprit le dessus ; certes il ressemblait à un
coléoptère, mais une maman reste une maman, et chaque seconde qui passait les rapprochait.
Pendant ce temps Monsieur « Edmond Maître » prévenu par téléphone de l’heureux
événement, terminait de se tuer à la tâche, sa chaude-pisse pas encore finie, et pas négligeant
pour deux sous, il achevait gaiement de culbuter sa large voisine. Il aimait ces orgies de
cellulite, ces chairs moelleuses et odorantes qui bougeaient dans tous les sens, le rendant
poète à ses heures. Et sans une miette de vaseline, il s’infiltrait avec malice, l’étape finale
ainsi conquise, et déchargeait gaîment dans le large orifice.
La besogne ainsi terminée, heureux et soulagé, il laissa échapper :
- Ma coûteuse, sois heureuse : à l’heure actuelle, ma laitière a du mettre bas, je suis donc papa
et par-dessus le marché joliment en retard, repasse donc vite tes guenilles et prend le large.
D’une délicatesse exquise, le brave homme, avec l’élégance qui le caractérise, lui promit de la
revoir, n’oubliant pas au passage de lui donner une bonne petite claque sur ses fesses
flasques. Et l’autre, aussi conne qu’un manche à balai, ricanait d’un rire bébête à ces
galanteries un brin trop masculines.
Une fois l’intruse disparue, remontant son jeans a pattes d’eph’ sur son sexe endolori, il se
laissa aller à quelques flatteries en s’accoutrant d’une chemise hawaïenne. Pour la touche
finale, il s’asticota la banane et lustra sa moustache a rebrousse-poil. Se trouvant ainsi
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admirablement apprêté, il s’assaisonna pour parfaire sa silhouette d’un demi-litre d’eau de
Cologne. Qu’il était beau ainsi mis, ajoutant à ce parfum de galanterie populaire une casquette
Ricard qu’il avait gagnée à l’achat de trois bouteilles de la même marque. Puis se
commandant un taxi il alla jusqu’à l’hôpital.
Et en cours de route il bifurqua par le cimetière. Arrivé sur le tombeau de sa mère, le vieil
hypocrite laissa perler une larme imaginaire, tout en lui apprenant la bonne nouvelle qu’elle
devenait grand-mère. La vieille qui avait dû terminer en enfer apprécia, elle qui était morte de
chagrin à l’annonce des fiançailles de son chérubin avec une Ibère aux origines suspectes.
Bien sûr, comme à son habitude, le cher Edmond ne perdit pas le nord, prenant quelques
fleurs sur les tombes voisines, les humectant légèrement, il en retira les pétales fanés, et les
déposa pieusement sur le marbre de sa chère maman, se réservant au passage le plus beau des
bouquets pour l’offrir a sa tendre moitié - il faut dire qu’elle n’avait pas chômé pendant ses
neuf derniers mois, il fallait bien la remercier, et ces petits escamotages un rien déplacés
rembourseraient tout de même le transport.
A l’arrivée, il ravala ses amygdales car le taximètre indiquait douze franc quarante.
En ronchonnant il eut dur à payer cette note un brin salée ; d’une main tremblante il délogea
ses biftons, tout en se maudissant. Le chauffeur, cet idiot, eut en plus l’outrecuidance de lui
demander un pourboire (je vous rassure sur ce point, il ne lui en donna pas). Avec une gueule
de déterré, claquant la porte du fier carrosse, nerveux et dégoûté, il regrettât que le mirliton
ne fût pas mort en couche, auquel cas il aurait pu venir à pied seulement le lendemain pour
reconnaître le corps et économiser ainsi un transport.
Devant ce bâtiment infâme, pour la première fois qu’il y mettait les pieds, il trouvait que
c’était quand même impressionnant, un hôpital. Tout Penaud, son mouchoir sur le nez de peur
d’attraper une maladie, il s’approcha d’un pas hésitant en direction de l’accueil. Sa surprise
fut des plus grandes à l’annonce de son nom, la standardiste sans grâce et bien grasse semblait
confuse à sa vue et, au lieu de lui indiquer la maternité, le fit s’asseoir et appela discrètement
le responsable.
L’attente paraissait longue entre tous ces malades. Les brancards entraient et sortaient. Rien
de bien agréable en somme, sauf peut être un noyé à demi décomposé qu’on venait de
récupérer, l’honnête homme qu’était mon père s’amusant à compter les morceaux qui
manquaient, mais en dehors de cette amusette, l’ennui l’accablait. Heureusement, juste en
face de lui, il y avait deux hommes, deux éphèbes blondinets dont l’un se lamentait pendant
que l’autre le cajolait. Edmond à l’écoute de leurs voix les soupçonnait d’être un peu de la
voilure. Oh ! Il n’avait rien contre ces sodomites, mais enfin de là à les avoir à côté de lui !
Et puis franchement, ces jérémiades commençaient à l’agacer si bien qu’il se mit à tendre
l’oreille. Le plus petit des aryens hurlait à s’en rompre les amygdales :
- Elle ma trompé ! Pour la première fois que je fais acte d’être un mâle, j’hérite d’un petit
noir !
Et le deuxième plein d’amertume ne put s’empêcher de pleurer à ses côtés tout en lui donnant
l’accolade.
- Ma chochotte, sois honteuse ! Je te l’avais bien dit, voilà ce qui arrive de vouloir paraître un
hominien tombant dans la normalité ; en plus de ça, les femelles n’apportent que des
problèmes au sexe faible.
S’entremêlant pire que des joueurs de ballon, ils se mirent à pleurer sur les désillusions des
amours perdus. Voilà quelque chose qui ne lui arrivera pas à lui, « Edmond Maître », il n’était
pas comme ces deux godillots de la jaquette ; les femelles il savait les mener à la baguette, et
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se sentait scandalisé à la vue d’énergumènes pareils!!! Il se mit à rire, d’un rire malsain tout
en se déplaçant de deux sièges. Avec ces oiseaux vicieux porteurs d’une multitude de
cochonneries on n’est jamais à l’abri d’une sale maladie.
Mais très vite, il devint mélancolique, dans sa tête les questions défilaient. Et si elle aussi
avait accouché d’un petit négrillon ? Une peur panique le posséda. L’infidélité chez un
homme est une marque de bonne santé, la preuve : il pratiquait ce sport régulièrement. Lui
savait bien que les femmes mariées sont volages par nature, il les troussait si souvent qu’il en
avait l’habitude. Mais la sienne, le cocufier, la chose était impensable !
Quand enfin, la démarche tremblante, il vit le médecin approcher, il se posa la question de
savoir si son calvaire prenait fin. Le regard fuyant, Monsieur Maître ne pouvait attendre;
- Il est noir, Docteur ?
- Noir, non, pourquoi ?
- Même pas un peu café crème ?
- Non je vous rassure, il est tout le contraire.
- Déjà une heure que vous me faites mijoter, où se trouve donc le problème ?
La gêne au bout des lèvres, le brave homme ne savait que répondre, il bafouilla ;
- Votre fils est laid.
Tout ce temps perdu pour une telle jérémiade, la bagatelle semblait bien superflue !
Spontanément, Edmond appuya sur le bouton, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et, en une
fraction de seconde, il se retrouva au bon étage. Déstabilisé par cette révélation, le temps de
compréhension dura un bon moment, chose si normale pour une personne qui utilise ce sens
aussi peu souvent. Soudain, dans le couloir, son errance s’arrêta, quand il croisa un brave
homme qui ne demandait rien à personne. Le patriarche, l’échine courbée par les années, se
baladait gaiement, traînant son pied à perfusion, tout en s’apprêtant à descendre s’enfumer les
poumons.
- Cher homme, pouvez-vous me dire la direction de la maternité et si possible la chambre de
ma tendre désirée, Madame Maître ?
Le vieux, surpris, comprit à qui il avait à faire.
-Bonne mère des anges, ce n’est pas Dieu possible, vous êtes le père de l’horreur, comment
cela se fait-il qu’à notre époque le bon Saint Roch vous ait permis une épreuve pareille ?
Par sa déplorable intervention, le pépé se retrouva plaqué dos contre le mur, à quatre-vingt ans
passés, il venait de prendre la première estocade de sa vie. Pris de court, il en avala sa sèche,
tout en relâchant ces intestins, et cet indécrottable en fut quitte pour changer de pyjama.
D’une main tremblante, il pointa du doigt la maternité tant recherchée ; et en guise de
remerciement, notre nouveau papa le lâcha avec fracas. Par cette belle action le vieux mourut
sur le coup, dans la plus totale des béatitudes.
Reprenant son enquête avec la démarche d’un militaire, hargneux et blessé dans son orgueil,
notre petit chef ouvrait les portes les unes après les autres, en oubliant toutes les convenances.
Il la trouverait bien, cette garce qui lui servait de femme. En attendant, à chaque ouverture,
tous les spectacles s’offraient à lui, des moins rigolos jusqu’à des scénarios bien plus
originaux comme l’infirmière en chef qui broutait sa stagiaire, une jeunette d’au moins trente
ans sa cadette. Ah ! Si des obligations urgentes ne l’attendaient pas…
Mais, en véritable gentleman, il ne put déroger à sa tâche, entrant en trombe il les viola à tour
de rôle. L’entreprise fut des plus payantes, en plus de les avoir remises sur le droit chemin, sa
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sempiternelle errance prit fin, ces demoiselles, satisfaites des vingt-deux centimètres du
besogneux, lui indiquant la bonne direction.
Enfin arrivé dans la chambre, les jambes flageolantes il fut surprit par l’odeur de sainteté qui y
régnait. Telle une madone, sa gracieuse lui souriait.
- C’est une fillette ? demanda-t-il le coeur serré.
- Non, dit-elle, il est comme toi avec la même petite anomalie entre les cuisses.
La nouvelle fut amère, lui qui désirait tant une fille, car les soirs d’hiver elle lui aurait fait
oublier les outrages des années. En sage, il se fit une raison, il n’en restait pas moins un galant
homme.
- Eléonore, ma mie, vous m’avez fait le plus beau des cadeaux !
En réalité, le vieux salaud n’en pensait pas un mot. Avec dignité, à la manière d’un empereur
sur le déclin, il lui pinça le lobe de l’oreille. Sur la pointe des pieds, il s’approcha du landau
où sommeillait le marmot. Avec une délicatesse sommaire, il souleva la couverture pour voir
son visage.
Le choc fut brutal.
Le regard d’Edmond s’écarquilla, criant à qui désirait l’entendre que jamais ce laideron ne
porterait son nom. Puisqu’elle n’avait pas réussi à le crever à la naissance, il fallait en finir
sur le champ. La pauvrette à moitié hystérique, ne comprenant rien à la folie de son mari, se
jeta à ses pieds, le suppliant de se ressaisir, mais rien n’y fit. Hermétique à tout discours, il
la menaça de la défenestrer, si elle ne mettait pas un terme a toutes ces élucubrations
malsaines. A court d’argument, il empoigna le rejeton mais la mère, comme toutes les
génitrices, résista par quelques coups de griffes et de dents. Le père, grâce à ses taloches et à
la légèreté de ses talons, fit vite taire cette récalcitrante.
Courant dans les méandres des corridors avec son poison, l’idée d’un infanticide lui vint
spontanément. Ne sachant que faire et s’apprêtant à commettre l’irréparable, il se posa la
question, que faire ? Le passer à la moulinette ou le couler dans du béton ? L’idée la plus
simple lui vint, devant l’escalier de secours. Et s’il mourait d’un accident ? Le soulevant au
dessus de sa tête, il s’apprêta à lui faire découvrir les clefs du paradis, quand son regard croisa
celui du nourrisson…
Un long silence succéda à cet instant magique.
Monsieur Maître prit conscience d’être son père. Blottissant le pisseux contre sa poitrine, le
couvrant de mille baisers, il prit la décision de lui laisser la vie. Le rapportant à sa mère, il eut
honte de la voir ainsi geindre, et l’aida à se remettre au lit, tout en lui demandant pardon.
Après tout, avoir un fils laid est une chance. Ne perdant jamais le nord et voyant toujours les
bénéfices à long terme, en grandissant, celui-ci lui éviterait la concurrence. C’est vrai qu’il
ressemblait plus à un insecte qu’à un grand prince, et de cette déduction, il persista à en être
fier, et pour clôturer ce chapitre, son prénom fut tout trouvé, il l’appela SCARABEE.
Ainsi s’acheva ma naissance un brin mouvementée je vous l’accorde, mais si j’avais su le
reste de mon aventure, je me serais peut-être porté absent dès le commencement. Mais, pour le moment, j’étais heureux d’être en vie. ( A suivre…)
Merci à tous
· Il y a environ 14 ans ·Remi Campana
Jubilatoire!!! je commence ce matin et j'ai bien l'intention de poursuivre...je me demande quand même s'il n'aurait pas été préférable de le balancer dans l'escalier de secours...Quelle écriture dense et insolente... Chouette.
· Il y a environ 14 ans ·inta
J'ai donc commencé par le commencement et je trouve ce début très prometteur, je me suis régalé de tous ces personnages immoraux. Le temps me manque mais je reviendrai découvrir la suite pour j'en suis sûr mon plus grand plaisir.
· Il y a environ 14 ans ·leo
ouh la la, drôle de zigue que ce scarabée, je vais lire la suite de sa vie pour le moins étrangement commencée!
· Il y a environ 14 ans ·Sandrine Virbel
C'est peut-être son reflet qu'il a vu dans le regard de son rejeton. Sa magnanimité, ou plutôt sa pitié, serait donc finalement motivée par son narcissisme. Bravo pour ces 17 pages qui se lisent avec le sourire.
· Il y a environ 14 ans ·Chris Toffans
Voilà un texte qui mérite bien un 5/5 selon moi. Une belle maitrise tout au fil du texte. Assez fluide et captivant. Bien vu.
· Il y a environ 14 ans ·Alice Liddell (Falling Cards)
un texte au ton poivré, merci
· Il y a environ 14 ans ·odalie
délicieusement pervers...
· Il y a environ 14 ans ·gandalf989
De l'humour noir très original!
· Il y a environ 14 ans ·ko0
CA Y EST JE COMMENCE LA LECTURE DU 1ER EPISODE; ON SE CROIRAIT DANS"LE PARFUM" J'AIME L'HUMOUR ET LE CYNISME
· Il y a environ 14 ans ·agathe
Merci a tous
· Il y a environ 14 ans ·Remi Campana
hilarant! ...et bien écrit !
· Il y a environ 14 ans ·djarai
je suis intriguée.....
· Il y a environ 14 ans ·theoreme
Si vous aimez Bérurier (San Antonio), alors vous aimerez Rémi Campana et son Scarabée.
· Il y a plus de 14 ans ·En effet, je reconnais le style de Maître Dard, Frédéric de son prénom.
J'aime assez, pour se détendre et se fendre la poire (à coup de hache).
C'est vrai que les retours à la ligne peuvent perturber un chouia, mais il y a moyen de remédier à cela.
Bravo en tout cas.
Claude Cotard
Grand merci a tous
· Il y a plus de 14 ans ·Remi Campana
Je retourne le compliment, j'aime vraiment le style !
· Il y a plus de 14 ans ·orphee
J'adore, j'accroche totalement à ce style d'écriture, je m'empresse de lire la suite !!
· Il y a plus de 14 ans ·vertige-des-points
Quel rythme endiablé... J'apprécie !
· Il y a plus de 14 ans ·brunoh
Les retours à la ligne sont désagréables ; cela ne m'a pas fait rire, mais il y a de l'idée ! ^ ^
· Il y a plus de 14 ans ·nicolas-petroux
Franchement super, j'ai rigolé pendant toute la lecture de ce chapitre, j'ai hate de lire la suite, ce que je vais sans doute faire dans les prochaines heures.
· Il y a plus de 14 ans ·Un grand bravo, c'est ce genre d'histoire qui manque.
Et en plus c'est bien écrit, que demande le peuple.
kira
Le côté humour noir et morbide du vieux punk nihiliste, quand y a pas d'espoir derrière, ça me défrise. Mais l'idée est bonne (division en partie, reflet de la société) et passera sans problème chez un éditeur. Bonne chance pour la suite!
· Il y a plus de 14 ans ·Lézard Des Dunes
Étrange texte, j'aime beaucoup le style narratif très original, à voir dans la duré ?
· Il y a plus de 14 ans ·lepoete-pouet-pouet
Je lirai la suite...
· Il y a plus de 14 ans ·Edwige Devillebichot