pensée du soir

Je n’aime pas qu’on m'agresse.

Je suis quelqu’un de gentil. Me dire que je suis « gentille », en espérant m’insulter, est vain.

Je ne suis ni raciste, ni homophobe. J’aime les hommes. J’aime les femmes aussi. J’aime les gens, quoi.

Je ne classe pas les personnes dans des catégories. Ils ont tous une histoire.

Mais je n’aime pas qu’on m’agresse.

J’ai des idées, comme tout le monde, sur tout et sur rien. Mes idées sont personnelles, issues de ma vie, de mon histoire et de mon esprit.

Je n’ai jamais imposé mes idées à qui que ce soit. Je l’ai ai expliquées, me suis quelques fois rendue compte moi-même qu’elles n’étaient pas bonnes, parfois je les ai défendues, mais je ne les ai jamais imposées à personne.

Que ce soit clair, je n’aime pas qu’on m’agresse.

Et par «m’agresser », je veux dire me violenter, m’insulter, me prendre à parti, me rabaisser, m’humilier ou me mépriser.

Je suis un être humain. En tant que tel, j’ai mes propres sentiments. Au même titre que mes idées, je ne les impose à personne.

Car je n’aime pas qu’on m’agresse.

Et, à ce titre, je me donne pour règle, de ne jamais moi-même agresser qui que ce soit.

Ce serait tout de même étrange de faire aux autres ce que je n’aimerais pas qu’ils me fassent.

Et, fidèle à cette règle, cet accord tacite avec mon cœur, je me fais toujours fort de chercher à comprendre les personnes au lieu de les juger. J’écoute tous les points de vue. Je les assimile, au point d’avoir parfois l’impression d’être une éponge.

Et pourquoi m’agresserait-on ?

Je suis tolérante. Encore que, le mot tolérant ne me plaise pas. Qui est-on pour se permettre de « tolérer » ? Je ne tolère rien du tout. Je comprends. Ce n’est pas la même chose.

Je comprends beaucoup de choses et souvent plus que ce que je ne devrais.

Mais je ne tolère pas, et ce en aucun cas, que l’on m’agresse.

Comme quoi il y a toujours des exceptions pour confirmer les règles.

Celui que j’aime se verra toujours traité avec respect. Si toutefois il m’accorde la même politesse !

Celui que je n’aime pas ne se verra pas imposer des idées que je sais ne pas être les siennes.

Pour la simple raison qu’il ne me verra pas du tout !

Celui qui m’aime, en revanche, est le bienvenu dans mon univers, dans ma folie, dans mes délires. On va partager beaucoup de choses ensemble !

Celui qui ne m’aime pas est invité à passer son chemin, en douceur. Il y a beaucoup d’autres personnes à aimer, qu’il ne perde pas son temps avec moi !

Je suis peut-être naïve, idiote, égocentrique, et tout un tas d’autres choses plus ou moins agréables….

Mais je dis ce que je veux, je fais ce qui me plait, je vais où je suis bien, je parle à qui me sied, j’ignore qui ne me convient pas.

En un mot, je suis libre !

Comme vous l’êtes de me lire… ou pas.