Sélection naturelle

Alain Le Clerc

— Allez vous faire foutre!

Ce sont les derniers mots que Camille a publiés sur sa page Facebook. L’adolescente s’est ensuite dirigée vers l’escalier menant au sous-sol de la résidence familiale. En descendant, Camille a évité les visages ordinaires et les sourires forcés des photos de famille disposées en mosaïques. Ses pas l'ont mené presque en transe vers le centre de la pièce. Elle a placé une chaise en bois sous une poutre de soutien en chêne massif. L’adolescente a jeté un dernier regard autour d’elle et soulevé la tête pour regarder la porte menant vers l’escalier.

Le cœur de Camille s'est emballé. Sa mère, espérait-elle, allait entrer plus tôt de son travail, ratisser le rez-de-chaussée, ouvrir avec fracas la porte menant au sous-sol. Sa mère, espérait-elle, allait courir vers elle, et la voir enfin. Elle ouvrirait ses bras, pleurerait, lui promettrait que tout irait pour le mieux et la sauverait in extremis sur fond de musique larmoyante…

Mais rien de tout ça ne s’est produit. Rien. Le vide. Le néant. Camille est montée sur la chaise en bois. Ses mains tremblaient sur la ceinture. Elle a serré la boucle autour autour de son cou. D’un coup de pied, l’adolescente a renversé la chaise. Elle a immédiatement ressenti une intense sensation de brulure au larynx. Ses pieds et ses jambes ont été secoués par des spasmes. Un sentiment d’angoisse sans fin a rapidement été remplacé par un état de quasi-euphorie. Camille a finalement perdu connaissance quelques minutes plus tard…

***

Assis sur un fauteuil hors de prix, François Sénécal tient la main de Jeanette, une sexagénaire qui sanglote doucement. Sénécal remarque que les épaules de la vieille dame se soulèvent à chaque sanglot.

— Vous avez des questions pour votre mari?

— Est-ce qu’il peut m’entendre?

— Sûr! Il est juste à côté de vous…

— Maurice… Pourquoi?

Le visage de la vieille dame s’assombrit. Elle regarde autour d’elle.

— Pourquoi m’as-tu laissé sans un sou?

Elle lâche la main de Sénécal et elle réussit à reproduite un mi mineur à la trompette en se mouchant. Sénécal en profite pour regarder sa montre. Il soupire.

— Votre mari, dit-il en fermant le poing, vous assure qu’il est désolé pour toutes les conséquences de ses mauvais choix. Il sait qu’il n’a pas toujours été un mari idéal…

Les yeux de la vieille dame s'ouvrent comme des parasols…

— Maurice calme-toi ! , dit le médium en regardant au-dessus de l’épaule de la vieille dame.

Il tend l’oreille et semble se concentrer sur quelque chose.

— Quoi? Comment? Je suis désolé, dit-il en regardant la vieille dame, je comprends mal ce que votre ex-mari essaye de me dire, car il… pleure

— Maurice pleure??? Elle le dévisage.

— Oui, il dit qu’il fera tout pour favoriser la chance… sous forme de gains à la loterie ou au bingo.

Elle fronce les sourcils.

— Il dit aussi qu’il est conscient de tous les sacrifices que vous avez faits pour lui et que… vous étiez l’amour de sa vie…

La dame se remet à sangloter et se cache le visage dans son vieux mouchoir. Sénécal roule des yeux et regarde sa montre à nouveau.

— Merci, monsieur. Vous êtes vraiment un ange que Maurice a placé sur ma route…

Le médium reste silencieux. La dame semble perdue dans ses pensées.

— Maurice est parti. Je ne sens plus son énergie. Je crois que c’est tout ce qu’on pourra en tirer aujourd’hui…

Elle regarde le sol et renifle. Sécécal toussote.

— Oh… je suis désolé… C’est deux cents dollars n’est-ce pas? Vous prenez les chèques personnels? Dit-elle en ouvrant son sac à main.

Trente minutes plus tard, Sénécal est seul dans son condo. Il fume un joint en regardant la ville s’agiter sous son balcon. Depuis quelques mois, les rendez-vous se multiplient. Sénécal est devenu une vedette locale prisée grâce à une pub virale qui pollue internet et plusieurs chaines de télé : « Pour le médium idéal, appelez François Sénécal! » Il détourne le regard en apercevant son reflet dans la vitre du patio. Il ouvre la porte coulissante et respire l’air froid du Vieux-Montréal. Il sourit en voyant l’Audi qui trône dans son stationnement privé situé tout juste sous son balcon. Du coin de l’œil, il aperçoit un adolescent en skateboard qui s’approche de son immeuble. Le jeune homme semble se diriger vers sa voiture.

— Qu’est-ce que… Mon p’tit tabarnak!

Sénécal prend ses clefs de voiture et appuie sur un bouton rouge. L’alarme du véhicule retentit et surprend l’adolescent qui tombe de son skateboard. L’agent de sécurité sort par la  porte de service de l’immeuble et se dirige vers l'intrus.

— Mais qu’est-ce que… C’est un stationnement privé, décolle petit pouilleux !

L’ado aux vêtements trois pointures trop larges saute sur son skate et montre son majeur à l’agent de sécurité en s’éloignant.

Sénécal hausse les épaules et referme la porte coulissante vitrée.

Depuis qu’il est ''officiellement`` médium, le quarantenaire en a vu de toutes les sortes, des parents qui cherchent un enfant en fugue, des veuves éplorées, des laids qui cherchent l’amour, des pauvres qui cherchent le Klondike, des fous qui cherchent la sérénité… Sénécal possède un talent hors du commun pour en tirer profit… Il a réussi à bâtir un commerce très lucratif… Rien ne semble à son épreuve…

L’homme paniqué appuie sur le bouton de sonnette du condo. Il sort une petite carte professionnelle de sa poche :

François Sénécal, soixante-quatre rue des Écluses.

À l’intérieur, le chaman contemporain tire une dernière bouffée de son joint et le jette dans son café. L’impatient a une vingtaine de minutes d’avance… Le quarantenaire enfile son masque de médium empathique et inspire profondément.

— Showtime!

Il ouvre la porte à l’inconnu.

— Monsieur Édouard n’est-ce pas?

— Monsieur Sénécal. J’espère que je ne suis pas trop tôt? dit-il en regardant derrière lui.

— Mais pas du tout! Ça nous fera un peu plus de temps pour discuter! dit-il sans sourciller.

Les deux hommes s’assoient sur des fauteuils confortables de chaque côté d’une énorme table en chêne massif.

— Alors monsieur Édouard, comment puis-je vous aider? Vous m’avez parlé d’une ``urgence``?

Le client regarde nerveusement les murs peuplés d’une cinquantaine de photos de la star de la communication avec l'au-delà.  Une mosaïque clinquante de photos du voyant avec des politiciens et des artistes connus. Une célébrité par association.

— Est-ce que vous êtes tenu au secret professionnel? Demande le client

L’inconnu est assis sur le bout de sa chaise, les bras et les jambes croisées.

— Vous voulez dire comme un avocat ou un thérapeute?

— Si l'on veut oui.

Le client scrute le visage de son interlocuteur.

— Le respect de la confidentialité est primordial dans mon métier, monsieur Édouard…

L’expérience du médium lui a appris que la première impression du client est souvent déterminante dans le choix du scénario à adopter. Celui-ci est visiblement très agité. Il décide d’adopter la stratégie de l’empathie extrême. Créer un lien de confiance… pour mieux le plumer.

— Bien. Dis le client.

Le client est habillé avec goût et luxe. Il a le regard fuyant. D’immenses cernes lui maquillent les yeux. Une tache bleutée couvre le côté droit de son front.

— Vous croyez au Karma, monsieur Sénécal?

L'homme fixe son client.

— Seuls ceux qui craignent des répercussions s’intéressent au Karma, non? dit-il en souriant.

— Touché. Dis l’homme en décroisant les bras.

Le client sort un paquet de petits cigares de sa poche de veston.

— Est-ce que je peux fumer ici?

Le devin pointe l’écriteau situé au-dessus d’un bonsaï dans un petit aquarium de verre = local sans fumée. Il ouvre les bras.

— Les propriétaires de l’immeuble nous imposent la tolérance zéro…

Le client se redresse sur sa chaise et toussote. Le médium sourit.

— Mais pour vous je suis prêt à faire une petite exception.

Sans attendre, le client allume le petit cigare qui tremble au bout de ses lèvres.

— Alors qu’elle est la raison de votre visite, monsieur Édouard?

L’homme semble plus nerveux. Soudainement il se frappe violemment la tête sur la table en chêne. Il se redresse complètement apeuré et regarde Sénécal. Le médium est pantois. Le client ramasse le cigare qui est tombé au sol.

— Mais qu’est-ce que…?

— Je sais c’est complètement cinglé.

— Je crois que vous vous êtes trompé de spécialiste, monsieur Édouard. Vos problèmes semblent être plutôt d’ordre psychol…

— Écoutez-moi. J’ai déjà tout essayé… Neurologie, psychologie, … et pour être franc je ne croyais pas du tout à l’ésotérisme avant les évènements qui…

Le médium se lève.

— Je vais être franc avec vous, j’ai aidé plusieurs personnes mal en point émotivement, mais ça, votre truc, ça dépasse mon champ « d’expertise »…

Il pointe la porte de sortie.

— Non, non, laissez-moi vous expliquer…

L’homme se cogne à nouveau la tête sur le coin de la table en chêne. Le voyant agrippe son cellulaire et commence à composer…

— Sortez ou j’appelle la police. Dit-il en pointant à nouveau la porte de sortie. Et éloignez-vous de la table Bon Dieu! Vous savez combien elle m’a couté ??

L’homme se met à pleurnicher. Il fouille dans sa poche. Sénécal recule d’un pas. L’homme sort une énorme liasse de gros billets.

— Je peux payer… J’ai de l’argent… Je.. J’ai besoin de votre aide. Je ne sais plus quoi faire.

Le voyant reste silencieux, mais contemple la liasse de billets. Le client dépose quelques billets sur la table.

— Une heure, c’est tout ce que je vous demande. Une heure pour écouter mon histoire. C’est ce qu’elle veut.

— Elle?

— Laissez-moi vous expliquer s’il vous plait.

Le médium hésite. Il soupire.

— Deux mille dollars. D’avance… Au cas où votre petit cirque de vous mène à une commotion cérébrale...

L’homme étant deux mille dollars sur la table.

— Voilà.

Sénécal éloigne la table du client et s’assoit.

— Une heure. Pas plus. Et garder vos distances!

— Merci…

Il fait signe au client de commencer.

— Tout ça a commencé il y a six mois.

— Ça?

— Les… comportements étranges.

L’homme donne un coup de tête dans le vide. Sénécal tente de garder son calme.

— Et puis?

— Je crois que c’est à cause de… Il se mord la lèvre. Je suis sûr que c’est à cause d’elle.

— Bon, épargnez-moi le mystère… Elle c’est qui? Votre petite amie? Votre patronne? Tante Mathilde qui est revenue vous hanter??

— Camille Roy.

— C’est qui ça Camille Roy??

— Une adolescente qui allait à la même école que ma fille.

Le client met ses deux mains sur sa bouche.

— Quoi? Vous avez dit un gros mot ? 

Le client est traversé d’un spasme et crache par terre.

— Wo! On se calme !? … Ça ne s’arrange pas votre truc!! Vous avez décidé de répandre votre ADN dans mon bureau ou quoi ? …

— Votre père vous frappait avec une baguette de bois qu’il cachait dans l’armoire de cuisine… Dis le client dans un état second.

— Pardon?!

Sénécal se lève subitement de sa chaise.

— Quoi ? Qu'est-ce que c'est que cette comédie? Il regarde autour. C’est une blague? Vous me faites le coup du syndrome de la Tourette extrême ? Vous jouez les possédés?? … Qui vous a raconté à propos de mon père??

— C’est elle, je vous dis, que c’est elle!! Écoutez, ma fille allait à la même école. Camille n’était… pas très populaire. Moche, maladroite et un peu bizarre. Elle longeait les murs de l’école et ne parlait à personne. Elle portait toujours les mêmes vieux vêtements décousus. Ses ``camarades`` de classe lui ont vraiment fait vivre un enfer. D’abord des rigolades, des moqueries.

— Votre fille la harcelait aussi?

— Non, pas vraiment. Mais elle ne l’empêchait pas non plus.

Le client se frotte le front. Il sort un autre cigare de sa poche.

— Je crois que ça a empiré quand Camille s’est inscrite à un concours de chant de l’école.

— Comment?

— Ma fille rêve de devenir chanteuse. Elle a une jolie voix, elle a un look de star. Nous l’avons inscrite à plusieurs cours de chant. Un soir elle est revenue à la maison en pleurant.

L’homme se met les mains sur les oreilles comme si un bruit énorme l’assourdissait. Sénécal regarde du coin de l’œil la liasse de billets sur la table.

— Elle sanglotait quand elle m’a dit qu’elle l’avait entendu chanter… Camille possédait une voix d’ange! Elle s’était inscrite au même concours de chant que ma fille et son audition avait jeté tous les juges sur le cul… Ma fille était abattue! Comment cette fille étrange et si peu gâtée par la nature pouvait possédez une voix pareille!! Et tout ça sans effort!!! C’est contre nature non?

Le client sort un crayon de sa poche de veston... Il secoue la tête comme s’il luttait contre quelque chose et se plante le crayon dans la cuisse en hurlant. Sénécal serre les poings et regarde les gouttes de sang tombé sur son plancher brillant.

— C’était contre nature. Dis le client en grimaçant de douleur. Il fallait arrêter ça, non? Alors j’ai trouvé la page Facebook de Camille et j’ai publié un message… à partir d’un ordinateur public que j’ai trouvé dans un café internet.

— J’imagine que ce n’était pas une déclaration d’amour...

— J’en suis pas très fier, dit l’homme en se frottant la cuisse, j’ai écrit qu’elle avait couché avec un des juges de l’audition du concours de chant… Sans le savoir, j’ai déclenché une réaction en chaine… Des commentaires très durs ont été écrits à la suite de ma publication et des rumeurs insensées ont commencé à circuler sur Camille.

— Elle a été victime d’intimidation?

— Oui, malheureusement... Les agressions verbales ont dégénéré en attaques physiques… Et..

— Et?

— Camille ne s’est pas présenté le soir du concours de chant… Ironiquement, ma fille a gagné ce concours, nous avons célébré, sans savoir ce qui était arrivé à Camille.

L’homme cache ses oreilles avec ses mains. Il ferme les yeux et serre la mâchoire comme s’il était agressé par une autre vague de bruit intense. Sénécal l’observe en silence. Le client baisse la tête. Il se masse les tempes avec les doigts.

— Le soir du concours Camille s’est pendu dans le sous-sol de sa résidence. C’est… sa mère qui l’a trouvé. Quelques heures à peine après son décès de nouveaux messages ont continué à être publiés sur sa page Facebook. Quelqu’un a écrit : « bon débarras! » et « la sélection naturelle à l’œuvre »…

— Et vos... problèmes de comportements?

— Dès le lendemain de son décès. Au début, c’était de simples tics nerveux que j’attribuais à la culpabilité. Mais après…

— Après les joyeux trucs d’automutilations?

— Oui. Je ne dors presque plus, je vois et j’entends des trucs horribles… Des cris et des pleurs... J’ai l’impression d’être branché directement sur l’enfer…

— Les fantômes, les revenants. Mon pauvre Édouard.. J’vous le donne en mille = ça n’existe pas vraiment... C’est un truc inventé par des hommes.. Vous avez bien entendu... Et tout ça pour profiter de la crédulité des autres...

Sénécal ouvre les yeux avec effroi. Son client est subitement soulevé de sa chaise, et flotte littéralement dans les airs.

— Aidez-moi! Supplie le client.

Le médium se lève dans un état second et fait un pas en avant. La pièce est soudainement plongé dans une noirceur opaque. Un froid intense lui traverse le corps. La silhouette grisâtre d’une adolescente apparait au-dessus du client.  L’homme tente de donner des coups de pieds à son agresseur invisible. Il commence à pleurer.

— Laisse-moi tranquille!

Sénécal tente de s’approcher. Camille se retourne vers lui. Son visage cadavérique se déforme en une expression de colère qui fige Sénécal. Le client est déplacé à toute vitesse dans le condominium et il est projeté à travers la vitre de la porte coulissante. La silhouette de Camille s’estompe et Sénécal court vers la porte. L'alarme de la Audi retentit . Il regarde vers son stationnement et voit le client écrasé sur sa voiture de luxe.

En se retournant, il constate que la liasse de billets a disparu. Un ricanement malsain résonne dans le condominium. Sénécal sursaute quand il entend la sonnerie de son portable. Un nouveau message texte de ... Camille Roy. Sénécal hésite et ouvre le message : la sélection naturelle à l’œuvre. La silhouette de Camille apparait à quelques millimètres du visage du voyant.

-       Un truc inventé par les hommes ? François ?

Le visage de Camille est remplacé par celui du père de Sénécal. La colère de l'adolescente est remplacée par la peur du vieil homme. De la peur et de la pitié. Une supplication résonne et se répète en écho infini :

-       Change François, change sinon tu viendras me rejoindre bientôt !

La noirceur disparait en un instant. François est laissé seul, sous le choc. Des sirènes de voiture de police s'approchent rapidement. Sénécal ne s'aperçoit pas que tous les artistes des photos au mur ont été remplacés par des clichés de victimes anonymes.. Les visages mortifiés de tous les parents et amis de ses clients ..



***

  • Bra- vo ! tu maîtrises à la perfection le style polar du style et la plongée fantastique progressive est parfaitement menée. Ne t'inquiète pas pour les québécismes qui font tout le sel de ton écriture ! (Vive la Belle province !)

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Avatar loup 54

    matt-anasazi

  • Merci Françoise.

    · Il y a plus de 11 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • Un texte que j'ai vraiment apprécié ! Très fort, tu sais nous maintenir dans l'attente de ce qui va suivre et l'on voudrait encore continuer à découvrir les noirceurs de ce que l'on appelle les humains. À suivre.

    · Il y a plus de 11 ans ·
    1624124869 500

    Françoise Grenier Droesch

  • Merci Arthur, je ne peux renier mes origines.. ;-).. je crois qu'elles donnent aux textes des couleurs et des parfums particuliers ... Et je censure beaucoup par ce que je doute parfois(souvent) ... Certains 'régionalismes' pourraient risquer de faire décrocher les lecteurs(trices)! C'est tout une gymnastique, Tabarouette !

    · Il y a presque 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • c'est bien mené comme histoire, j'ai lu jusqu'au bout. De plus j'aime bien les petites tournures de phrases à la Québécoise

    · Il y a presque 12 ans ·
    P1000170 195

    arthur-roubignolle

  • Merci Yvette, je comprends bien que le début du texte soit difficile à lire dans les circonstances ... Merci pour ton (tes) commentaires. J'en prends bonne note. A force de vous lire, je crois que j'ai peut-être une petite place pour un lectorat parmi cette océan de lecteurs ... Je connais mieux mes forces et mes lacunes je continu m'amuser à écrire ...

    · Il y a presque 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • Le début m'a fait mal, car c'est la fin qu'a choisi mon fils. A part cela cela j'ai aimé ton récit, bien que je ne crois pas aux fantômes, je n'ai peur de rien il est vrai,c'est mon caractère. Ton sujet m'a plu et comme j'ai lu tout tes textes (absente depuis Octobre)je mets seulement des commentaires. A bientôt.

    · Il y a presque 12 ans ·
    Moi

    Yvette Dujardin

  • Merci, Leelfish. Ta suggestion est excellente !

    · Il y a presque 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • Trop fort! Toujours fan! 3 textes, 3 coup de cœur! Une idée qui me vient en lisant ta fin: si au lieu de se retourner et de mentionner l'argent (au fond, on s'en fou!), il sentait pour la première fois la froide présence de l'esprit de Camille qui lui murmure à l'oreille? Ça enlève un temps mort et te permets d'écrire une suite... :)

    · Il y a presque 12 ans ·
    Vhrwx7 t 400x400

    Alinoë

  • Merci Hel tes commentaires sont encourageants ... J'ai pleins d'idées qui bouillonnent mais je suis aussi ralenti par les doutes sur le sens, la cohérence, l'intéret etc... Mais je m'amuse tellement ! Et j'aime aussi lire vos textes. Welovewords est paradoxalement une communauté de solitaires. Il y a de tout sur ce site ... Et des petits bijoux.. Pour la fin de mon histoire je songeais à faire "revenir" le père dans le condo de Sénécal dans une scène d'horreur ... Je garde le "punch" final pour les futurs lecteurs .. Au plaisir de vous lire!

    · Il y a environ 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • J'ai commencé à lire et je n'ai plus décroché! Et j'ai ressenti pleins d'émotions variées, ce que j'attends en premier lieu.
    Déjà Camille, la Camille du début, elle a un vrai parfum authentique, les dégâts de FB, corbeau des temps modernes. Elle me touche cette Camille.
    Sénélac, le grigou, tu lui as taillé un costume sur mesure, j'applaudis. J'ai exploré l'univers de l'ésotérisme dans une nouvelle également, du coup j'étais ravie de lire une autre approche.
    Et puis ce père, il a un parfum tout aussi contemporain.
    Bref beaucoup de réalisme pour cette fiction, je n'ai pas marché, j'ai couru, et confesse que je me suis fendu d'un grand sourire aux derniers mots. ♥
    J’espère que cette première prise de température t’encourages à publier d’autres nouvelles ;)
    Et radiohead en cerise!

    · Il y a environ 12 ans ·
    Avat

    hel

  • Merci Edwige, Je laisse macérer le texte quelques jours pour améliorer la finale. (la fin initiale a été charcutée parce que j'ai dépassé le nombre de signets maximum selon le compteur du site) Mon défi est donc de raccourcir le texte et d'améliorer la finale ... Merci pour vos commentaires pertinents !

    · Il y a environ 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • J'ai été accrochée par le récit, je le trouve bien rythmé et organisé. J'aime bien cette idée de charlatan qui se trouve embringué dans un univers auquel il ne croit pas, je trouve aussi que la toute fin n'est pas à la hauteur de l'ensemble. Merci pour ce partage et bravo !

    · Il y a environ 12 ans ·
    Camelia top orig

    Edwige Devillebichot

  • Merci mlb. J'apprécie la perspicacité du commentaire. Je songe à un moyen de rendre la chute plus efficace ... Je laisse le texte mijoté un peu pour avoir du recul.

    · Il y a environ 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • Bien mené effectivement, surtout la deuxiième partie.
    Par contre la dernière phrase (Non pas la Audi) est un peu trop grosse quand on voit ce qu'il vient de se passer. Mais sinon c'est rondement mené.

    · Il y a environ 12 ans ·
    Default user

    mlb

  • Merci pour les commentaires. C'est la première fois que j'ose partager mes textes avec d'autres passionné(e)s d'écriture. Je suis néophyte et très conscient que mon style embryonnaire et mon français approximatif peuvent être rebutant et gâcher le plaisir de certains lecteurs mais j'ose quand même me lancer dans l'aventure de l'écriture avec un tel plaisir que je finirai bien par gagner du gallon! Et peu importe la destination, le trajet pour l'instant est vraiment exaltant!... Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse (Alfred de Musset). ! Au plaisir de vous lire !

    · Il y a environ 12 ans ·
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    Alain Le Clerc

  • En général, je ne suis par une fan des histoires d'horreur et suis assez allergique aux fautes d'orthographe retrouvées dans un texte. Mais... j'avoue que votre histoire est bien campée et bien ficelée. Je vous ai lu en entier parce que vous avez l'art de raconter et de captiver le lecteur, aussi parce que le suicide chez les jeunes et l'intimidation à l'école sont des sujets qui me préoccupent. Votre fiction me fait revisiter un univers «goresque» récemment découvert : La Reine Rouge, 51 rue des Ormes, vous connaissez?

    · Il y a environ 12 ans ·
    Aquarelle

    france-lecuyer

  • tres bon j'adore, vous nous embarquez sans menagement dans cette histoire lugubre et terrifiante, tres bien ecrit vraiment tres bon bravo

    · Il y a environ 12 ans ·
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    christinej

  • Voici une petite histoire qui m'a été inspirée par une tragique histoire d'intimidation subit par une jeune adolescente Québecoise. J'y ai apporté quelques modifications ce matin pour clarifier et arrondir les coins. Bonne lecture !

    · Il y a environ 12 ans ·
    Image

    Alain Le Clerc

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