Valse

Patrick Gonzalez

Peinture Annick Bouvier

Quand les désirs se heurtent,

les bouches s'entrechoquent, se meurent et chavirent,

enfin les lèvres fondent, les langues se délient,

s'aiment en arabesque, se perdent à l'envie.


Ce frisson qui s'élance, s'accroche aux épidermes,

qui fait brûler la chair et frémir la peau,

dessine en valse lente, ondule, déraisonne,

cet abandon à l'autre, où l'âme se consume

Signaler ce texte