Les Vrais voyageurs
austylonoir
Je regarde tour à tour ma tasse de café, ta gueule de cinéaste indépendant et la photo d'un aviateur pendant 14-18, accrochée derrière toi. Enfin, c'est pas écrit sur la légende, mais ça fait connaisseuse et j'ai toujours eu ce petit complexe de vouloir en savoir plus que les autres.
_ Regarde, c'est mignon, je déclare.
Tu n'as pas l'air de comprendre le mot mignon selon la même définition, de toute façon même un renard tu trouves ça moche, un renard parbleu, un renard. Des fois je me demande si tu n'es pas venu d'une autre planète dans un vaisseau spatial, puis que t'as atterris chez nous dans un halo de lumière blanche. Ensuite j'éteins W9. Je tousse puis reprends mon exposé.
_ C'est un concours sur internet pour présenter ta ville... regarde, y'a des coins bizarres...
Tu replaces ton séant sur la chaise et je prends ça comme un acquiescement. Ta mère a raison, tu as bien un côté anglais. T'es plus radin en émotion que les supermarchés en sacs plastiques.
_ Et donc tu veux écrire quelque chose sur Montréal?
_ Et le prix Sherlock Holmes de la semaine est décerné à....
Aha, je t'arrache un sourire. Je devrais prendre ça en photo, je pourrais dire aux gens que j'ai la preuve et tout...mais là n'est pas le propos.
_ Ouais je suis sûre qu'ils ont des idées bizarres sur nous, y a un toujours un stagiaire de six mois au Québec pour aller leur raconter des histoires débiles, genre, holala, les gens sont super gentils et l'hiver c'est trop bien.
Tu redresses ton dos sur la chaise et je comprends qu'on est maintenant sur la même longueur d'onde, là je t'intéresse, je t'entends presque me supplier de t'en donner plus. T'as la concentration d'un joueur d'échecs, on dirait presque que t'a bougé ton roi...
_ Et tu leur dirais quoi de Montréal?
Oui. La question est bonne.
_ D'abord je les emmènerais Place Émilie-Gamelin, et je leur dirais, voyez les sans-abris. Et ils les verraient par dizaines faire la queue pour attendre la soupe en fumant le crack, les jeans troués et les cheveux sales. Et ils verraient des hommes et des femmes, tous les déçus de la vie, l'Amérique sale qui pousse ses chariots de canettes vides pour nous payer un cheeseburger froid au Mcdo, en attendant la vie, la mort ou n'importe quoi. Et je leur dirais la vérité, qu'il y a bien sûr des idiots plein d'idéalisme qui veulent vivre dans la rue avec leur blonde, leur chien et leur pancarte too ugly for prostitution, mais que c'est surtout un monde d'affreux libéraux.
_ T'as déjà pensé à rejoindre le ministère du tourisme? Tu sais tellement bien parler aux voyageurs...
Tu marques un silence ironique.
_ Ensuite tu les emmènerais où?
_ Tant qu'on est dans le coin et dans l'ambiance, dans les toilettes de l'UQÀM, c'est pas tous les jours qu'on voit des toilettes d'université inondées d'urine et des boîtes à seringues pour les déposer après usage.
Je m'arrête un instant. Non peut-être que ça serait de trop. Et puis les Japonais ont le coeur fragile, non, à la place je les emmènerais au Plateau, le coin des bobos, des hipsters, des anglophones et des Français. Et je leur donnerais en répit un peu de ce qu'ils viennent chercher ici, des immeubles en briques rouges, des escaliers de secours, la terrasse de Starbucks et un accent bienveillant. Ensuite je les trierais, j'envoie les cadres et professions libérales s'extasier au musée d'art contemporain sur des choses qui les dépassent et moi avec. Le genre d'endroit où la lumière faible, la torpeur des chaleurs d'été et des trucs illégaux laissent les imaginations les plus cavalières chevaucher l'absurde et l'orner de sens. Comme le couple de l'autre jour qui discourait devant une barre de métal grise sortie du mur. Tu penses que je peux m'accrocher là-dessus? Arrête tu vas nous faire honte! Et alors, tu vas pas me dire que ça représente vraiment la rigueur économique, non mais sérieux c'est juste une [ok, ok euh...on se calme, il y a des enfants autour, je reviendrai à cette histoire une autre fois]. Je disais quoi? Ah oui faire le tri. Je les enverrais un peu partout selon la tête du client, les vieux ici, les diabétiques là-bas, les écossais ailleurs, les féministes-végétariennes plus loin, jusqu'à ne garder que les bons.
_ Les bons?
_ Oui, les vrais voyageurs.
_ Ceux qui partent pour partir...?
_ Non et arrête de me citer Baudelaire, ce gars me rend malade. Je suis sûre que si il était né dans les 90's, il aurait eu un skyblog.
On rit un moment du défunt et ensuite je prends la parole pour la dernière fois.
_ Alors je passerai devant mes troupes comme un haut-gradé militaire, et je les regarderai droit dans les yeux. Je vous emmène dans le Mile End. La maison des artistes, des poètes, des cafés perses, des écoles juives, des gars qui ont toujours quelque chose à rajouter. Et au croisement de la rue Clark et la rue Fairmount, à deux pas de la boulangerie juive, où l'on verra des ashkénazes entrer et sortir et dans leurs pas des jeunes hommes en casquette et des filles habillées mais pas vraiment, là précisément je leur montrerai le numéro 64 et le numéro 74 et entre les deux, la ruelle qui les sépare, mon 9-3/4 à moi. Et ils me suivront. Et je pointerai vers une porte métallique, à laquelle, d'entre tous les qualificatifs de la langue française, rien ne sied mieux que le terme moche. Et elle grincera quand on l'on ouvrira, et il faudra rentrer le dos courbé, les yeux soudain aveugles à tant d'obscurité. Et quand j'allumerai une bougie et que je la placerai sous mon visage, de telle sorte à gagner en charisme, tout en veillant à garder la flamme à distance raisonnable pour cause d'épiderme fragile [je mets des crèmes, mais ça non plus ce n'est pas le propos], je leur expliquerai d'une voix de gourou africaine, que Montréal n'est pas une ville comme les autres [au passage, je ne mets pas de Nivea], c'est une ville où l'on vient pour se perdre, avant de se retrouver.
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Photography / Cityscapes & Skylines ©2010-2014 Barbroute
Etrangement, moi j'ai plutôt pensé à la personne qui reste chez elle en lisant ça. Ce qu'il y a de noir, de fort, ça me semble plutôt tourné vers celui qui raconte.
· Il y a plus de 9 ans ·C'est sûr que les "voyageurs" en prennent un peu pour leur grade. Tout comme i est sûr qu'on ne voyage pas tous de la même façon. Mais bon, c'est comme ça, on a tous nos petites manies, nos idiosyncrasies. Et on se trompe tous, surtout ceux qui imaginent qu'ils ne se plantent pas.
Mais ce n'est pas le sujet.
Il y a comme toujours ceux qui ressentent le "sentiment du voyage" et ceux qui ne le ressentent pas.
Ça m'a bien plu, vraiment. Pas parce que j'ai senti ce "sentiment du vaoyage" (cf H. Miller), mais parce qu'on sent l'attachement qu tu as pour cette ville, on sent qu'un peu de son histoire s'est logée dans la forme des mains, dans le sourire, le regard. Que tu l'habites. Et ça, ça donne envie, de se perdre, oui, parce que c'est le meilleur moyen d'apprendre. Merci, même si je ne suis pas très clair.
thib
Tu donnes envie de connaitre avec ton texte et de venir s'y perdre. J'ai bien aimé comment tu "classes" les 1ers voyageurs, ou touristes dirais-je, avant d'affronter les vrais et de le faire découvrir cette ville. Merci pour cet agréable moment :)
· Il y a plus de 9 ans ·lylia
J'aime beaucoup ce que tu évoques de Montréal, c'est dur, c'est froid. Ça a la beauté rigide des escalators du métro. Et sur le Mile End, c'est flou, c'est doux. Et c'est vrai, surtout. Mais pour ce qui est des "vrais voyageurs"... même si tu es décidément sombre et drôle (je me suis surprise à me moquer de Baudelaire, et crois-moi, c'est une première) je sens suinter le mépris et c'est -si je peux me permettre- la couleur la plus laide de toutes. un voyageur est un voyageur, même en voyage organisé, aussi comique que cela puisse paraître (ou être), l'élan est là. qu'est-ce-qu'un vrai voyageur? quelqu'un qui part pour se perdre part-il vraiment? quand on se perd, toutes les villes sont les mêmes. je commence à être fatiguée de cette espèce de mouvance où il faut paraître différent pour valoir le détour, où il faut avoir l'air subversif, je-m'en-foutiste, rose ou violet, percé, sarouelé (ah non justement faudrait pas avoir l'air d'une féministe-végétarienne), tatoué, comme-ci ou comme-ça pour être intéressant. comme si tu pouvais en voyant les bagages d'un gars et la gueule qu'il a en descendant de l'avion, dire si c'est un "bon" ou un "vrai" voyageur. m'est-avis qu'en classant les humains à tour de bras comme ça, tu pourrais bien finir par ranger les "vrais voyageurs" dans la case des "idiots plein d'idéalisme". après tout ils sont "paumés", eux aussi. ce serait bête de mélanger les cuillères avec les couteaux. bref je me suis emportée. je suis consciente que ce n'était pas un appel à débattre. ton texte est porteur, drôle, fin, et très intéressant. merci beaucoup pour ce moment.
· Il y a presque 10 ans ·yupshutup
Alors, je pose à mon tour quelques règles élémentaires de bienséance, j'aime beaucoup ton commentaire! Ça m'oblige à mettre au clair certaines idées que je laisse le plus souvent à l'état d'instinct, c'est-à-dire à l'état des choses qui se ressentent plus qu'elles ne s'expliquent.
· Il y a presque 10 ans ·En fait comme tu peux l'imaginer, je ne suis pas non plus dans un manichéisme rigide qui sépare les bons des mauvais voyageurs, mais je crois à une hiérarchie dans l'expérience du voyage. C'est un parti pris, c'est très subjectif, ça pue un peu "l'idiot idéaliste" (ma catégorie préférée quand il s'agit de taper dessus, les fans de Kerouac, amoureux de Rimbaud et Bob Dylan, ils aiment l'Amérique mais pas toute, juste celle du Nevada et du Utah et si jamais ils vont à Chicago ils se sentent obligés d'expliquer qu'ils aiment les cafés où l'on joue un blues découvert à l'occasion d'un festival de film indépendant, genre Sundance ou Berlin, et que Into the Wild c'est trop une belle histoire).
En fait ce mépris, c'est surtout de l'auto-dérision parce que dans une certaine mesure je tombe (ou bien je suis tombé) dans les clichés dont je me moque. Parfois je puise aussi dans mon entourage. Je m'aventure rarement dans ce que je connais pas!
Maintenant pour revenir sur le voyage en tant que tel, tout est question de définition. Je pars du principe que voyager c'est laisser quelque chose derrière, des habitudes, un langage, une façon d'être, d'aimer...Si on part pour reproduire ce que l'on quitte chez soi, je pense qu'on est plus dans le déplacement que dans le voyage. Mais souvent on n'est ni dans l'un ni dans l'autre, mais quelque part entre les deux. Même lorsqu'on visite Istanbul pour ses centres commerciaux...
D'où justement mon point de vue, qu'il est bon de partir pour se perdre (à la fois au sens littéral et figuré), dans la mesure où dans ce regard nouveau qu'on porte sur l'autre, on prend conscience de ce qui nous différencie. On comprend mieux qui on est, on cerne mieux nos valeurs et nos pratique qui perdent de leur universalité, et donc on se connaît mieux à travers l'autre. Et d'où le "partir pour se retrouver".
Sinon je suis content de partager un goût pour la beauté rigide des escalators du métro... : )
austylonoir
J'avais cru mieux comprendre tout ça aux relectures, mais j'ai choisi de laisser le commentaire. J'apprécie la dérision perpétuelle dans tes propos, vraiment; c'est la hiérarchisation qui me dérange, en bonne idiote idéaliste que je suis. Je crois en fait que ma réaction originait d'un simple sursaut d'égo. Oui, mon amour éperdu pour Mr McCandless a été heurté. Et quant à se perdre pour mieux se retrouver, ça n'a selon moi rien à voir avec le voyage. Je pense vraiment que le déplacement et le voyage sont une seule et même chose. Le voyage ne nous change pas. On veut changer alors on voyage. La preuve, quelqu'un qui part sans aucune intention de changer sa façon de voir (ex: les centres commerciaux d'Istanbul) reviendra dans le même état, peu importe qu'il se perde ou croise des Masaï à la "Voyage en terre inconnue". À l'inverse, exemple typique de la quadra fraîchement divorcée qui part 2 mois en Nouvelle Calédonie dans un village de vacance à Nouméa, et qui en revient méconnaissable. Pourtant elle est loin de s'être perdue. On romance souvent le voyage car on aime croire à une sorte de rite initiatique, on aime se croire nomade et porté par les vents, on aime attribuer à cet état volage un prétendu changement. Moi la première, avec mes sacs de rando et mon attitude désinvolte. Mais comme tu l'as dit, on est toujours un peu entre le solennel voyage et le simple déplacement. Merci de la réponse, de l'amabilité, et peut être qu'on se croisera un jour dans le métro de Montréal, tous deux béats d'admiration devant la subtilité des couleurs des sièges.
· Il y a presque 10 ans ·yupshutup
Waouh. Un texte très poétique, en cela qu'il est enjoué et mélancolique à la fois. On a l'impression de deux enfants qui parlent. Mention spéciale pour toutes les fulgurances comiques, le skyblog de Baudelaire et le ministère du tourisme. Ils donnent envie de s'évader, dans leur monde.
· Il y a presque 10 ans ·Pierre Magne Comandu
Génial. Je ne connais pas Montréal, mais j'irais bien. Un vrai voyageur cherche à se perdre, il n'y a rien de plus vrai... !
· Il y a presque 10 ans ·mgxden
Joli texte doux-amer comme devrait toujours être la lucidité. Gros soupir d'un Parigot revenu d'une bulle de 111 jours dans cette très belle ville. Etant un grand marcheur, j'ai vu la misère et le désarroi et les merveilleux endroits, mini balcons inclus. Et vive la pointe Saint-Charles ! (par curiosité ou enverriez-vous les diabétiques ?)
· Il y a presque 10 ans ·koss-ultane
Les fameux mini-balcons à éprouver le coeur des méditerranéens! Des tendances sadiques me pousseraient à envoyer les diabétiques à La Banquise pour une poutine bien grasse, mais sinon, un endroit bienséant comme le marché Jean-Talon fera l'affaire... : )
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
j'aime beaucoup le style qui glisse tout seul. le lien qui se devine entre les personnages sans le nommer. la description de Montréal. Bon, je n'irai jamais, j'ai horreur du froid et de la neige, mais...ça me donnerait presque envie. pour l'ambiance. sauf qu'il faudrait que tu sois là pour donner le ton. merci beaucoup
· Il y a presque 10 ans ·carouille
Quoique! Tu sais on ressent moins le froid ici qu'en France, tout est chauffé, les transports en commun, les commerces, les maisons, on peut rester en t-shirt même par -40 dehors...après il faut avoir un goût pour les bunkers (ironie)
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
C'est ce que m'ont dit plusieurs personnes en revenant du Canada. Et voilà tout le problème...les bunkers...déjà en hiver en France je souffre de devoir fermer les fenêtres, alors...je vais plutôt pencher pour Hawaï, Inde...un peu plus au sud :) Mais j'aime beaucoup ton style et tes ambiances
· Il y a presque 10 ans ·carouille
grand merci pour le voyage !
· Il y a presque 10 ans ·un pays et une ville à découvrir pour moi, j'en rêve depuis l'adolescence, c'est dire ! ; j'ai découvert un peu le côté trash de cette ville avec Joseph Boyden
Sophie Marchand
Merci à toi! Je te souhaite de venir ici un jour, c'est une ville qui se décline à l'infini, on y trouve vraiment de tout!
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
waoh très fort ce texte mérite la palme sans aucun doute
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
Merci!
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
C’est Charlebois qui va pas être content..
· Il y a presque 10 ans ·Et moi qui pourtant aime Baudelaire, aime le café du Starbucks, adore Montréal (je n’y suis allé que 7 fois), ne jure que par l’immensité de ces espaces infinis de ce pays où il fait bon se perdre et bien je vous dis, malgré tout, bravo pour cet éclairage noir sur ce que je croyais être la plus belle ville du monde. Dans mes rêves donc.
erge
En même temps, c'est aussi pour son côté noir que Montréal me fascine! C'est une ville tellement centrée sur l'individu, qu'on pourrait (presque) vivre sans la moindre pression sociale. Et c'est dans cet espace de liberté, que j'aime regarder les marginaux! Parfois ce qui n'est pas bon pour la vie, est bon pour l'art...Sinon je dois avouer qu'on a une autre expérience du voyage dans les immensités canadiennes et québécoises :)
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
Magnifique. Si un jour je viens, il me faudra un guide touristique qui maîtrise les mots comme toi. Merci.
· Il y a presque 10 ans ·nyckie-alause
Ah merci! Honnêtement, Montréal en vaut la peine, on n'a jamais fini de la découvrir.
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
Peut-être un jour prendrons nous un billet d'avion…
· Il y a presque 10 ans ·nyckie-alause
C'est magnifique. Genre, vraiment trop bien. Je voudrais être de celles éclairées sous la bougie (je ne suis pas une féministe-végétarienne!). Je vote pour toi, même si par pure envie de gagner je devrais pas, mais j'adore tellement. C'est beau, c'est bien (et pourtant c'est pas bosch).
· Il y a presque 10 ans ·dreamcatcher
Il faut dire que Montréal est un parfois un peu folle, j'exagère à peine ses traits! Mais merci encore une fois : )
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
Et merci à toi pour tes encouragements!
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
Ca fait plaisir de lire ça ! Je retrouve un peu l'énergie de Bukowsky. Super.
· Il y a presque 10 ans ·Loxias
Merci bcp! Je sais pas si j'irais jusque là mais j'avoue que j'ai un goût pour tout ce qui est réaliste et sale, et surtout les deux à la fois!
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
Le partit pris surprend et tranche, intéressant je trouve et le "Baudelaire aurait eu un Skyblog m'a tuée ! ^^
· Il y a presque 10 ans ·Si je peux me permettre deux trois trucs notés en route :
dans vaisseau spatial -> manque le "un"
Tu replaces ton séant le chaise -> sur la chaise
Il marque un silence ironique. -> tu non ? la narration oscille entre "je" et "tu" ce "il" est étrange...
C'est tout, deux petites bricoles en somme.
hel
Merci bcp, je suis terriblement mauvais en relecture! : )
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir
Wahou !
· Il y a presque 10 ans ·Marion B
Merci ! : )
· Il y a presque 10 ans ·austylonoir