Je serai moi
exacerbere
Je serai moi quand je te ravirai tes lèvres. Moi quand tu plongeras tes bras entre mes épaules, m'enlaçant aussi tendrement que fermement. Je serai...
Les gens autour de moi, ils se lèvent avec des cauchemars pleins la tête et s'endorment avec les larmes aux bords des yeux.
Mes potes ils sourient. Ils pleurent beaucoup aussi, souvent d'ailleurs. Même s'ils essayent de le cacher et qu'ils en parlent pas trop, je sais bien qu'ils vont pas toujours très bien. Et des fois quand ils en peuvent plus, leurs larmes dévalent sur leurs joues et lave leurs chagrins.
C'qu'ils sont sensibles.
Puis y a moi qui fais pas vraiment exception à la règle. Même si je suis plus étrange qu'eux (enfin, ça dépend lesquels puisque mes potes aussi sont un peu bizarre). Pas vraiment quelqu'un de plus intelligent (malgré mon temps passé à étudier), très clairement moins sociable mais je me débrouille avec mon petit cercle. Je vis tant bien que mal et moi aussi, je pleure. Bien qu'assez honteusement et isolément (question de fierté). Et quand je sens mon coeur qui déborde, j'écris. Je comprends des trucs parfois. D'autres fois je vide juste tout en vrac sans y réfléchir. Puis en me relisant, je vois bien que c'est pas classe et que c'est parfaitement imparfait. Mais c'est comme ça. C'est brut. Et j'ai pas honte de vous montrer mes imperfections, elles font parties de moi.
Vivre c'est ressentir. Souvent être blessé. Ça prouve juste qu'on est humain. Alors on désespère par moments. Mettre des barrières aussi, c'est humain. Devenir fort pour se protéger des autres et protéger les autres. S'égarer, désespérer. Penser au suicide, à ce qui est trop sombre pour être décemment évoqué. Haïr. Aimer. Aimer en haïssant. Osciller entre les deux avec parfois des moments lucides, d'autres morbides. Endosser la solitude, fatalité d'un destin qui, jamais sans doute, ne croisera celui de quelqu'un à la main assez chaude et ferme pour ne plus lâcher la mienne.
C'est un peu mon quotidien depuis longtemps.
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Cher R.