Effréné

meo

La pénombre

mi jour mi noire

derrière les vitres,

et ces fronts posés contre, luttant de solitude.

Les immeubles fragmentés de lucioles immobiles,

toutes ces bribes de vie qui défilent

pendant que se fragmentent

mi rouges mi soir

nos ombres.

Je suis ivre du rythme de l'instant que j'emporte,

parce qu'il faudra bien que je le porte en moi

à présent,

à jamais.

Mon coeur effréné bat plus loin que je ne sauve,

dans ce train qui m'en va plus loin que tu ne crois,

plus loin que je ne sais.

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