L'ATTENTE

thelma

Infernale que tu es,

Tu t’obstines à rester là,

Jours après heure,

Tu t’infiltres dans ceux que tu colonises,

Comme un cancer qui ronge chacune de nos cellules,

De nos corps que tu manipules à ta guise,

Tu nous infliges ta maléfique prostration

Va t’en sale conne!

Tu as  déjà clairsemé suffisamment notre univers..

Tu oublies que nous sommes éveillés,

Que le sommeil a pris ses congés,

Que la nourriture se vomit rien qu’en la voyant,

Que les cigarettes comblent les trous de notre vague lucidité

Nous errons comme des zombies,

Au bord de l’implosion,

La communication se replie sur elle-même

Et tu persévères à répandre ta semence sur nos âmes,

Brûlant ce qu’il reste de nous..

Tu te faufiles comme un monstre à l’affut

Prêt à égorger le peu de forces qu’il nous reste..

Et ça te fait marrer..

Tu es dégoutante et tu pues,

Je te hais plus que tout!

On dit que la patience est une vertu,

Mais l’attente rend insoutenable chaque souffle de vie..

Alors coûte que coûte, je mets ta tête à prix,

À partir de maintenant, tu n’auras plus jamais la paix!

Je te traquerai..

Pour que plus jamais tu ne fasses vivre à qui que ce soit,

Ce que tu nous imposes à mes proches et moi.

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