Un mot pour toi
brigitte--2
Ma Dgi, Hier Joel est venu tondre l'herbe. Je lui ai annoncé ton suicide, il m'a dit "c'est con ça" en baissant la tête. Dejà il y a trois semaines...
Ma Dgi, Hier Joel est venu tondre l'herbe. Je lui ai annoncé ton suicide, il m'a dit "c'est con ça" en baissant la tête. Dejà il y a trois semaines...
Le suicide des uns est la nuit des autres.
Ton suicide né du chagrin d'être.
Voilà mon âme dans sa grande ossature comme un fusil enrayé.
L'hiver se dissout dans l'obstination de la primevère à se colorer.
Le silence envasé d'une guerre de couple, le tiraillement des fatigues, puis la rupture, et la nudite.
Chaque matin dans la nuit-cambouis mettre les mains.
Quatre heures du matin, ils vont, hésitants et distraits, du réveillon à leur lit.
Pour tous les wlwdiens, épicuristes ou pas, un haïku plaisir pour vous souhaiter une bonne et heureuse année. Dans la bouche,...
Incisive fragilité de la vie.
Rue d'hiver Pisses d'hommes et de chiens Gelées.
La nuit dans la neige, même le silence est seul.
Le luxe qui brille dans la nuit Le mendiant que tu ne vois pas Ton pas Souple Sur le macadam froid.
Mon chat s'appelle Pussy parce que quand il est arrivé chez nous, on lui a parlé en anglais, on aurait pu dire Minou, Loulou parce que c'est Mon Lo...
Dans mon cahier du jour, dans mon cahier de la nuit, j'écris dans la marge.
De la fenêtre, nous regardons vieillir la colline.
Comme la neige qui tombe, faire peu de bruit sur le monde.
En écho au texte de Léo "Les fouteurs de nuit". Déchirer et être déchiré sont les stratégies silencieuses du vivant.
Le garde fou est mort, épuisé par l'épaississement de la nuit.
Elle pleure et me voilà tout en pagaille.
Le grand âge un bateau désarmé.
Pour toi, qui tisses en silence le manteau des mots.
La mort dans l'âme J'ai voyagé gaiement.
Le monde et moi Comme une articulation sans cartilage.
Souffrance des jours de novembre Déshydratés de lumière.
Des séparations anciennes ne subsistent qu'une poudreuse amertume.
Dans l'air tavelé de l'automne Je marche. Dans ce doux mouillé d'automne ...
Tristesse d'écume Tristesse de porcelaine Tristesse de cathédrale.
J'ai disparu mais je n'ai pas disparu. Je continue de me plonger dans la belle assemblée de vos mots. Mais je ne suis plus capable d'écrire des com...
A toi Cet amour torrentiel et toxicomaniaque.
L'ambiance n'est pas à la fête dans le monde du travail, c'est le moins que l'on puisse dire. L'avenir est incertain, l'emploi précaire, les condit...
Je suis dans les transports en commun. Un bus, un tramway, une carriole, prenez ce qu'il vous plait, peu m'importe. De mon côté, je n'utiliserai pa...
La grandeur et la violence sont toujours latentes en Amérique, tout s’y consume vite. Henri Cartier Bresson – 1947.Petites chroniques ordinaires de...
I’ ll be back Il n’est de plus bel instant que celui du retour. C’est un bonheur sans pareil. Parti pour des terres nouvelles, j’ai voyagé aux conf...
Dans le creux resserré d'un petit mur de pierres, d'un taillis de haies et de buissons épais ; sous la palme d'un pin qui distille sa sève, couleur...
Dans ces îles sous le vent dans ce monde d’un autre âge tu étais venu en pèlerinage et tu étais resté à moitié nu, à moitié boucané entre ton faré,...
Le chiwoahwoahwoah : chien bruyant au transit régulier
J'entends ta musique Les souffles noirs de tes orgues Le choeur froid des derricks Chantant l'air de la mort Orchestre aux requiems huileux Tu as t...