La fatalité d'une maladie
psycose
La fatalité d'une maladie
Se morfondre de son organisme amnésique,
C'est le déclenchement d'un processus classique :
Les fractures renseignent sur l'état physique
La paresse brise les fondements basiques. . .
L'esprit s'abat de symptômes psychologiques
L'intellect subit des troubles neurologiques
Les sens désorientent la vision stratégique
La fatigue amplifie l'aspect pathologique. . .
Peu d'indices de notoriété scientifique
C'est un énigme classé de cas spécifique
La victime vit d'un climat soporifique
Bien que toujours conscient à titre honorifique. . .
Le sujet voit d'une optique métaphorique
Il se protège d'une intuition hystérique
Son malaise à présent devient catégorique :
Il est désarmé de tout état euphorique. . .
Le malade éprouve un besoin thérapeutique
Il avance d'un cheminement hypnotique
L'échange relationnel est problématique
Le voilà promis à un avenir sceptique. . .
L'elixir est dans un exorcisme alchimique
Un remède à renouveler d'effets rythmiques
Unique solution de ce syndrôme chimique. . .
Dernier rempart contre ce danger épidémique !
Voici donc le fond des pensées de ce malade
Tiraillé au sein de sa funèbre ballade :
"Quelle étrange sensation d'être au fond du gouffre
Voilà que dans ma mélancolie, je m'engouffre
Victime de troubles psychiques dont je souffre
Aucune porte du succès à moi ne s'ouvre. . .
Le brouillard au sein de mon coeur me fragilise
Les courbatures mentales me paralysent
Mes fractures psychologiques m'agonisent
Et ma rouille cérébrale m'immobilise. . .
Peu faut-il pour qu'à la folie je m'abondonne
Mais la résistance à moi même, je m'ordonne
De mon manque d'énergie, je m'autosanctionne
Un peu de répit, à mon esprit, je mentionne. . .
Dans mon coma spirituel, je m'impatiente
Maudit par une concentrtion déficiente. . .
Voilà que des convulsions nocturnes me hantent
Dans ma confusion, je subis une mort lente. . ."
un texte qui en dit long.... courage ^^
· Il y a plus de 11 ans ·insane
Proche de la folie... si encore elle était douce...
· Il y a plus de 11 ans ·yoda
La maladie n'est pas fatale mais ton texte l'est. Confusion = fusion... Il est temps maintenant de ne plus subir mais de s'ouvrir, c'est VItal...Ton texte date donc viva la via alors...
· Il y a plus de 11 ans ·Apolline
j'imagine ton texte slamé, je l'entends presque....
· Il y a plus de 11 ans ·Le fond n'est pas simple à décrire, et à vivre encore moins. Merci pour le partage.
bleuterre
La maladie mentale...Alzheimer... combat vain ...je le vis au jour le jour.
· Il y a plus de 11 ans ·CDC
Choupette
Je comprend si bien cet état mais, dieu merci - ou qui qu'il soit - , en ce moment, je me sens bien! Merci pour ce partage! Ceci-dit, on devrait créer le club des malades chroniques! ;-) moi, j'ai écrit ça et en guise de préambule je me contenterai ce citer l'éminent Barney Stinson: true story!
· Il y a plus de 11 ans ·Alinoë
Un texte fort et joliment rythmé
· Il y a presque 12 ans ·marielesmots
Hic !
· Il y a presque 12 ans ·grabuge
Noir c'est noir... c'est écrit blanc sur noir
· Il y a presque 12 ans ·Chris Toffans
Je l'ai déjà lu ce texte. A l'époque, je ne savais pas quelle impression il me laissait, je ne suis pas plus éclairée, désormais. D'un côté, l’abattement est tangible, et d'un autre, je déplore qu'il n'y ait pas plus de colère, cette envie de vivre intensément qui naît de la faiblesse et de la précarité, on ne trouve simplement qu'une volonté fatiguée.
· Il y a presque 12 ans ·Luce Is No One
Bien écrit si c'est ce que tu vis. Les maux sortent lorsque les mots transforment!
· Il y a presque 12 ans ·Philippe Larue
Tu depeins parfaitement le mal etre. Tres beau texte ou devrais je dire tres "mal" texte.
· Il y a presque 12 ans ·Sylvie Palados
J adore...le corps parle
· Il y a presque 12 ans ·Helene Bartholin
Une spirale que je connais plutôt bien, à certain moment, tu ne sais plus qui génère quoi et vice versa. Tout s'embrouille tellement qu'on s'y perd.Cette sensation tu l'as bien reproduite, bravo et courage.
· Il y a environ 12 ans ·corinne-antorel
Merci Eleanor pour les encouragements
· Il y a environ 12 ans ·psycose
pas de panique, à ce tragique fais donc la nique tactique de lui flanquer en pleine figure un poing bien placé et lui rappeler que ...ce n'est pas le corps qui commande à la tête! quand la tête écrit si bien ses maux, ce pantin de corps n'a qu'à bien se tenir et se redresser!
· Il y a environ 12 ans ·eleanor-gabriel
Merci ! Faut dire que je suis souvent malade, çà m'aide pour l'inspiration
· Il y a environ 12 ans ·psycose
Je me retrouve assez dans tes écrits...
· Il y a environ 12 ans ·J'aime la façon dont tu as décris l'état d'âme d'un malade, c'est beau et triste, simple et complexe.
nyx-night
j'avoue, j'hésite entre la maladie mentale très bien décrite mais pas explicite dans ce texte ou les bobos de l'égo, eux aussi bien évoqués le résuitat est étonnant et pose question comme Karine j'oscille...
· Il y a environ 12 ans ·franek
Violent et triste !
· Il y a environ 12 ans ·Pascal Germanaud
J'avoue être dans le questionnement profond maintenant. n'est-ce pas le propre de la philosophie? un questionnement perpétuel sans réponse. que des questions. qui amènent d'autres questions. je ne suis plus sure de rien.
· Il y a environ 12 ans ·Karine Géhin