Les 52 signes de Bezdelnik
jeff-balek
Les 52 signes de Bezdelnik
Concours Flammarion « Soyez mauvais genre »
SYNOPSIS
Bezdelnik
Bezdelnik, un quadra désabusé et dilettante, vit dans la nostalgie de l'année sabbatique qu'il a passé à Santa-Cruz vingt ans auparavant. Il n'éprouve aucun intérêt pour son emploi de publicitaire et passe son temps à télécharger films et musiques plutôt que de travailler sur ses dossiers. Il considère son mariage comme une source d'ennui. Son quotidien se déroule morne et monotone sans qu'il ne déploie aucun effort pour changer.
Le déclencheur
Ce jour-là, Bezdelnik se fait licencier pour faute grave. Au même instant sa femme et l'amant de celle-ci meurent dans l'explosion de son appartement.
Trois heures plus tôt, Bezdelnik a perdu l'ensemble de ses documents de travail et son briquet a manqué de lui exploser au visage.
Il n'en faut pas plus à Bezdelnik pour se persuader que l'existence envoie des signes à ceux qui veulent bien leur accorder attention.
Dès lors, il fait de cette conviction une véritable mystique et guide son quotidien en interprétant tout ce qui lui semble être un signe de l'existence.
La rencontre
Sans argent, veuf et sans domicile Bezdelnik adopte un rythme de vie qu'il qualifie de bien plus « californien » et travaille l'art de ne rien faire.
Lors d'un dîner, il croise Thao. Cette jeune femme, suite à une aventure passionnelle malheureuse, a décidé de contracter un mariage raisonnable, avec un homme qu'elle n'aime pas véritablement. Bezdelnik, voyant un signe en cette rencontre, va tout mettre en œuvre pour la séduire et la faire renoncer à cette union.
Au quotidien
Sans travail, Bezdelnik doit assurer son quotidien malgré sa ferme détermination à ne plus rien faire. Il entre en colocation avec un ami chimiste, chômeur tout aussi dilettante que lui.
Tous deux décident de créer une activité de vente de sextoys à domicile. Profitant de son savoir-faire de son colocataire Bezdelnik le convainc de mettre au point un cocktail hallucinogène, renforçant la perception des signes de l'existence.
Embrouilles
Tout semble s'organiser à merveille pour Bezdelnik, si ce n'est l'obstination de Thao à refuser ses avances.
Mais Bezdelnik ne tarde pas à se trouver confronté à des problèmes qui, en dépit de son détachement, vont perturber fortement son quotidien.
Tout d'abord, Lenoff, un flic borné et psychorigide, est convaincu de la culpabilité de Bezdelnik dans la mort de sa femme. Lenoff fait de la condamnation de Bezdelnik une obsession et le harcèle jour et nuit.
En second lieu, une bande de dealers sans envergure a eu connaissance de l'existence du cocktail hallucinogène de Bezdelnik et mettent tout en oeuvre pour récupérer sa recette.
Bezdelnik refusant de la leur donner, les petits malfrats enlèvent Thao.
Fin
Toujours guidé par sa mystique des signes de l'existence, Bezdelnik délivre Thao par des moyens peu communs. D'une manière tout aussi originale il se débarrasse de l'étreinte de Lenoff.
Thao ne renonce pas pour autant à son union.
Bezdelnik tente le tout pour le tout, en introduisant son cocktail hallucinogène dans le vin d'honneur du mariage de Thao.
Thao préfère finalement la douce folie de Bezdelnik à la perspective d'un amour raisonnable et ennuyeux.
Début
07:59
« Je peux vous aider, m'sieur?
- tu es couturière?
-non, m'sieur. Je suis collégien.
- alors va te faire foutre. »
N'allez pas croire que j'entretiens une quelconque animosité envers les collégiens, ni même envers qui que ce soit d'autre. Je suis simplement de mauvais poil. Voir ma sacoche fétiche éventrée m'arrache les tripes. Une sacoche que j'avais payé cinquante dollars il y a vingt ans de cela à Santa-Cruz. Le seul souvenir qui me restait de cette année où la seule question que je ne me suis jamais posée était de savoir comment j'allais rouler mon prochain pétard : trois, cinq ou sept feuilles.
Je m'appelle Bezdelnik, ce qui signifie glandeur en russe. Et je ne donnerai pas tord à ceux qui, comme cet abruti de Nelson ou ce lèche-cul de Skitstövel, affirmeraient que certains noms sont prédestinés.
Je regarde le gamin dépité s'éloigner sous la pluie battante. Il voulait sans doute m'aider à ramasser toutes les pages de mes dossiers qui se sont répandues sur le goudron du trottoir humide. Mais je me fous éperdument de ces feuilles maintenant détrempées, certaines sans doute maculées de merde de chien. Non, ce qui m'importe vraiment, c'est ma sacoche, pauvre cadavre éventré d'avoir trop porté. Morte éventrée au champs d'honneur des compétitions publicitaires, héroïne d'une vie professionnelle lénifiante.
J'estime qu'il est parfaitement légitime de m'allumer une de mes Camel, qui soit dit en passant, n'ont plus rien à voir avec les Camel d'avant. Ces bonnes vieilles Camel dont la rumeur nous laissait croire qu'elles pouvaient contenir de l'herbe. Une légende parfaitement infondée bien entendue. Mais le simple fait de sortir un paquet de cette marque sous le nez des vieilles faisait de nous des rebelles, et ça, ça valait bien le prix du paquet. Aujourd'hui, tout se lisse au gel exfoliant d'un marketing béat et bien pensant. Tout comme ces petits briquets jetables, illustrés d'une blonde aux seins gonflés au silicone. Tout comme ce putain de petit briquet d'importation qui libère une flamme de cinquante centimètres me brûlant au passage la quasi totalité de mes cils et sourcils.
10:59
Les anciens disaient d'Héra, la nana de Zeus, qu'elle était la déesse aux yeux de vache. J'imagine qu'à l'époque avoir des yeux de vache devait être très sexy.
Quand j'observe le regard vide de mon assistante Sonia qui mâche son chewing-gum la bouche ouverte en se repeignant les ongles, je me dis que les regards bovins n'ont plus le même pouvoir de séduction.
Elle a cependant quelque chose de fascinant quand elle ne semble pas entendre son téléphone sonner tout en poursuivant l'application de son rouge vermillon.
A la cinquième sonnerie, Sonia la vache se décide enfin, « ouais? Quittez pas je vais voir ça. ».
Elle reprend son coloriage et mâchouille que Nelson voulait me voir.
Nelson est le patron de l'agence. Un autocrate soupe au lait de première qui, s'il avait été capitaine sur un navire anglais du dix-huitième siècle, se serait fait lyncher en moins de trois heures par son équipage avec l'approbation la plus totale de la Navy. Aujourd'hui, on se contente de dire que ces types là sont des cons. A voix basse, parce qu'ils ont le pouvoir de vous envoyer pour six mois dans les cales modernes des navires économiques : les Assedic.
J'entre dans le bureau de Nelson et remarque immédiatement qu'il a sa tête de singe ouakari des mauvais jours. Derrière lui, debout et presque au garde à vous, cette ordure de Skitstövel, directeur informatique dont la réputation de lèche-cul n'est pas totalement imméritée.
Nelson me regarde un instant et lève les sourcils.
«Tu t'es rasé les sourcils?
- épilation chaude. »
Nelson me jette une liasse de cent pages imprimées.
« Tu peux m'expliquer ça? »
Je feuillette les documents et n'y découvre qu'une succession de lignes de codes informatiques.
« Non
- quoi, non?
- je ne peux pas t'expliquer ce que tout cela signifie. J'ai pas été formé au SETI ».
Le sourire idiot que j'adresse à Nelson ne contribue pas à améliorer son humeur de chien. Il écrase une insulte entre ses lèvres et se tourne vers Skitstövel qui prend son temps et savoure l'instant. Il ne m'a jamais apprécié, me considérant avec justesse comme un fainéant de première.
Skitstövel ramène une mèche de poil roux sur le haut de son crâne dégarni. Il parle lentement, presque sans accent, dégustant chacun de ses mots.
« Et bien Bezdelnik, je n'ai pas non plus fait le SETI, mais je vais quand même t'expliquer ce que sont toutes ces petites lignes. Ce sont les logs de ton poste de travail depuis bientôt trois mois. En clair je sais, enfin nous le savons tous maintenant, que tu passes le plus clair de ton temps à ne rien foutre, à chatter, à télécharger des séries télévisées et du... »
Skitstövel fait mine de consulter son dossier.
« … du rock californien. Beach Boys, Eagles, The Strokes et j'en passe... »
Je réfrène l'envie de préciser à cet inculte que les Strokes ne sont en aucun cas californien mais plutôt New-yorkais. Mon Himmler de l'internet poursuit:
« Sans compter les vidéos pornos!
- du porno, du porno... C'est très exagéré. De l'érotique tout au plus. Et encore, quand je dis de l'érotique... »
Cap'tain Nelson donne du poing sur la table, un coup de poing si puissant que le seul trophée jamais remporté par l'agence tombe de son bureau, et brise son cristal sur le parquet massif du bureau de direction.
Je suis viré.
Ce que j'apprendrai quelques heures plus tard, c'est qu'à cet instant précis, la combinaison d'une fuite de gaz et de l'arc électrique généré par le vibromasseur défaillant que ma femme Chloé recevait des mains de son amant faisait exploser mon appartement, tuant femme et amant sur le coup.
Deux jours plus tard.
Si je ne puis m'empêcher d'apercevoir du coin de l'œil un rottweiler qui tente de sodomiser un caniche au coin de la rue, provoquant le rire du maitre du monstre et les cris d'une petite vielle qui hurle que son chien n'est pas pédé, je songe encore à ce que vient de me dire mon agent d'assurance.
Un : en ce qui concernait l'indemnisation de mon appartement, il fallait attendre le rapport définitif de l'expertise.
Deux : je ferais mieux de m'habiller autrement si je ne voulais pas attraper une pneumonie.
Le fait est que mon appartement a été totalement soufflé et calciné par l'explosion et que les seuls vêtements que j'ai pu récupérer, sont ceux que j'avais stockés dans la cave. Un plein sac de fringues de vacances : chemises hawaïennes, bermudas fleuris, tongs. Ainsi que le pull aux couleurs de l'université de Berkeley que je porte actuellement.
En revanche, le type avec sa tête de lamproie n'a pas osé me demander ce qui était arrivé à mes sourcils. Bon point pour lui.
Une heure plus tard mon téléphone sonne.
C'est un certain commissaire Lenoff qui me demande de passer le voir. Il a reçu le rapport définitif d'expertise. A écouter sa voix aigüe et ses mots qui me tombent sur le tympan comme autant de petites gouttes d'acide, je sens que je ne vais pas aimer ce flic. Et que la réciproque sera vraie.
J'entre dans le bureau de Lenoff. Vaste pièce, moquette beige, mobilier métallique standard de l'administration, sauf peut-être ce fauteuil dans lequel il est assis. Il se tient face à l'entrée, les mains jointes, index manucurés posés sur de petites lèvres fines sans couleur.
Au mur, une affiche des Incorruptibles de De Palma. Sur son bureau, un dossier, une lampe d'architecte comme on les imagine dans les salles d'interrogatoires des années cinquante, quatre stylos parfaitement alignés. Lenoff, la cinquantaine sèche, porte un costume trois pièces sombre dont il n'a pas défait un seul bouton. Alliance à l'annulaire droit. Il cligne nerveusement de l'œil. Trois fois. Je me dis que tout ça n'est pas bon signe.
Je m'assoie dans l'une des deux chaises qui lui font face.
Il m'observe un long moment, sans rien dire. Ses petits yeux sombres me scrutent, semble calculer même s'il est évident que le bonhomme ne calcule rien du tout. Il veut juste m'impressionner.
Il est le premier à prendre la parole.
« Qu'est-ce qui est arrivé à vos sourcils? On dirait qu'ils ont brûlés
- un briquet récalcitrant. »
Lenoff marmonne un hum dubitatif.
J'ai dès lors la certitude que ce type va m'attirer pas mal d'ennuis.
Il ne faut pas de concours mais bien une publication et dans la bonne maison. J'adore, j'adhère, j'attends.
· Il y a presque 14 ans ·merielle
On en ferait sa chronique favorite, pour un synopsis c'est vraiment tentant ;)
· Il y a presque 14 ans ·charlotte-laquiche
hihi !
· Il y a presque 14 ans ·-"merci m'sieur! "
morpock
@Morpock : dédicace gratuite pour toi si jamais je me retrouve dans les B des librairies.
· Il y a presque 14 ans ·jeff-balek
je sais pas pourquoi mais ca me fait penser a "Fight club" pour l histoire
· Il y a presque 14 ans ·mais c est super bien , le style , le rythm , tout comme d hab quoi . J ai hâte d aller dans les allées a la lettre "B" chercher tes bouquins ^^
morpock
Moi, je dis que Balek a accouché d'un "balek_uille" de personnage excellent. C'est toujours bon les personnages qui n'en ont rien à cirer de rien et qui virent au signalo-nigologique. La timbale, tu décrocheras ! J'ai dit.
· Il y a presque 14 ans ·koss-ultane
Comédie romantique ou pas, moi lectrice, j'en ai rien à cirer. Ce que je sais en revanche, c'est que tous tes textes et celui-ci aussi évidemment sont excellents. Une grande plume tu es. Je les attends toujours avec impatience sans nul besoin de me les recommander. Et si un jour quelqu'un voulait bien se pencher sur ton cas en te publiant, surtout tu me fais signe. Parce que j'adore ton écriture.
· Il y a presque 14 ans ·bibine-poivron
D'emblée, on est happé par le regard cynique et mordant que pose ton Bezdelnik (quel nom ! :-) sur le cours de son existence. Une belle écriture, à la fois rythmée et précise.
· Il y a presque 14 ans ·Franchement, la suite please ! Bonne chance et CC !
nouontiine
Désolée pour la critique constructive mais embarquée par le son juste de ton texte je n'ai pas décelé la fausse note dans les soudures.
· Il y a presque 14 ans ·Jiwelle
@tous : merci de vos critiques et merci de vos points de vues. Ils sont importants, peut-être plus que les texte lui même car ils permettent de construire le texte futur. :)
· Il y a presque 14 ans ·@Leo : merci de ta sincérité :)
@Soft : comédie romantique ou pas. Je me suis posé la question. Mais après avoir regardé pas mal de comédies romantiques et après en avoir lues quelques autres, je me suis dit que oui s'en était une. Nombre de comédies romantiques mettent en scène plus de deux protagonistes. Souvent l'un d'eux est mis plus en avant que l'autre (working girl, le journal de B. Jones, Pénélope...). De mon point de vue, ça cadre donc. :) Basculer du burlesque au grotesque : tu as raison, il faut être prudent. Mais je suis confiant, c'est exercice auquel je me prête souvent et que j'aime... J'aime le risque :). Merci de ton commentaire, Soft. Il va me permettre d'être d'autant plus vigilant.
@Fleur : tu as raison pour la respiration. Elle se situe juste après les 7500 signes autorisés... :)
jeff-balek
Je plussoie, un style supra limpide, les bons mots au bon moment, Bravo !!
· Il y a presque 14 ans ·joann
Fraîchement inscrite sur cet espace, je dois avouer, que ce texte ressort de loin de la masse postée pour le concours, y compris le mien ! Grande lectrice, j'ai comme un bon pressentiment d'une plume qui va se hisser vers les sommets. Rythme énergique et dynamique, qui nous entraîne dans l'histoire sans respirer une seule seconde, sans doute, il faudrait poser "un silence" de temps en temps afin que le lecteur ne se retrouve pas à bout de souffle, juste une pause et puis repartir ensuite sur la même cadence déjantée, j'ai beaucoup aimé. Un grand bravo et en souhaitant vivement que ce texte passe la moulinette des 5 retenus à la première sélection, et pourquoi pas l'édition à la clé... Je vois que tu doutes si ton thème colle au concours, j'ai ressenti également cela en postant mon texte, on ne sait pas trop en réalité les attentes de ce concours, il manque une précision ou alors, c'est comme une porte entrouverte à nous de la pousser. Bonne chance et bravo !
· Il y a presque 14 ans ·fleur
Du même avis que Léo. C'est très bon; Bravo.
· Il y a presque 14 ans ·roigoon
Participant au concours je ne devrais pas dire cela mais me taire serait une haute trahison faîtes à mon honnêteté : C'est vraiment Excellent Monsieur Baleck et si tu n'es pas édité sur ce concours (limite polar mais j'espère avoir tort, vraiment ) Tu seras forcément édité ! Tu es vraiment très talentueux, ton écriture est parfaite (même pour le concours BSC News), et je te sais réussir, c'est certain ! Bravo M'sieur :)
· Il y a presque 14 ans ·leo
J'aime beaucoup! Ton style est vraiment intéressant et l'histoiree originale. Bravo!
· Il y a presque 14 ans ·Klo
· Il y a presque 14 ans ·j'adore ton histoire Balek j'ai plongé ...BONNE CHANCE ....
Manou Damaye
super!!!!
· Il y a presque 14 ans ·kap
Mélange joliment réussi de burlesque et de roman noir, deux genres que j'adooore... (ça m'évoque un peu les frères Coen), et une écriture à la fois imaginative et bien maîtrisée. Attention peut-être à ne pas trop pousser le trait, à ne pas basculer du burlesque au grotesque; jusqu'ici tu restes fort bien sur le fil, mais je pressens comme un risque à la lecture de ton synopsis. C'est, de toute façon, affaire de goût... Dernière remarque,pour le concours, je ne suis pas sûre que tu présentes ici une "comédie romantique". Dans mon idée, d'un pur point de vue formel, une comédie romantique met en scène deux protagonistes d'importance sensiblement égale dans le fil du récit (et accessoirement, auraient rajouté mes profs de scénario, des quiproquos, etc). Mais encore une fois, à toi de voir ! Et quoi qu'il en soit, merci pour ce moment de (més)aventure !
· Il y a presque 14 ans ·soft
*** !!!
· Il y a presque 14 ans ·elfee
Super, Jeff, je n'ai pas lâché le texte une seconde. Fort bien mené et complètement ouf !
· Il y a presque 14 ans ·Gisèle Prevoteau
@malika : merci :)
· Il y a presque 14 ans ·jeff-balek
Super encore une fois! Chapeau!
· Il y a presque 14 ans ·pointedenis
Belle surprise x) J'aime !
· Il y a presque 14 ans ·tetranecro
@Lisa : des trucs à retoucher oui, mais surtout, je ne sais pas si c'est dans l'esprit du concours.
· Il y a presque 14 ans ·jeff-balek
Un vrai régal, alléchant.
· Il y a presque 14 ans ·yl5
ca se lit tout seul!!!bravo!!et bonne chance pour le concours alors!!!
· Il y a presque 14 ans ·malika
@MLPLA : tu m'as découvert : j'adore raconter des histoires...
· Il y a presque 14 ans ·jeff-balek
@Marcel : j'aimerais bien... :)
· Il y a presque 14 ans ·@SophieA : je l'ai la suite, mais j'hésite encore à la publier
@Lisa : merci Lisa ;)
jeff-balek
En haleine de bout en bout et l'humour en bandoulière des phrases! Comme toujours, tout est d'une justesse phénoménale: l'atmosphère, l'air ambiant, la description des personnages et les péripéties pittoresques. Ce récit prend une tonalité digne des "raconteurs d'histoires"...Des plans cinématographiques aussi, et des dessins à croquer...Que dire sinon que j'y vois de l'excellence, moi!
· Il y a presque 14 ans ·mlpla
Bon rythme.Héros attachant.La suite dans toutes les bonnes librairies?
· Il y a presque 14 ans ·Marcel Alalof