Mais pas queue...

Bonjour à tousse zé à toutes (pardon Dominique, j'peux pas m'empêcher).

Je tenais à éclaircir un point suite aux divers commentaires m'impliquant dans le post de Yannick Darbellay Mégabit...Mégabit étant le titre de son post (que je vous recommande vivement) et non pas le surnom que certaines de ses connaissances pourraient lui prêter(encore que je ne connaisse pas Yannick ). Je ne m'étendrai pas la-dessus,bien que certain(e)s en grilleraient d'envie.

Donc, revenons zan(!) à nos bits et à la réputation sulfureuse que d'aucun me prête et que je m'empresse de ne pas rendre, je suis pingre, c'est comme ça !

Bon ok !! j' écris des coquineries mais pas queue !!! Je suis aussi l'auteuse de poèmes, de petits reportages et de délires que vous lûtes zan d'autres temps et qui firent que vous me restez fidèles malgré mes absences.

Cui-ci ! vous vous en souvenez ?

L’artichaut, c’est certain, peut faire délirer

Si l’on pile ses feuilles en menus petits bouts

Et qu’on les fait sécher sur un fil enfilés,

Dans un courant d’air frais  emmanché d’un long cou.

Ses poils ont eux aussi un effet magnifique

Il suffit pour cela de les coller en rangs

Sur un tissu de laine enduit d’analgésique

Puis de l’utiliser  en guise d’édulcorant.

J’ai gardé, en coquine, le meilleur pour la fin…

La queue de l’artichaut, maniée habilement

Provoque,  c’est un fait avéré et certain

Vapeurs, gloire et beauté,  voir évanouis’ment.  

et cui-ci ?

Depuis qu'il est parti, je respire petit !
Même plus envie de rire,
A quoi bon inspirer,
Plus envie de sourire,
Me reste à expirer...
Mes poumons s'atrophient,
Inutiles alvéoles
Où ne naît nul miel pour adoucir ma vie.

Depuis qu'il est parti, je sors mes casseroles
Où mijotent ses mots et mes rires mélangés,
Et qui donnent le soir,
A l'heure des idoles
Une tisane infâme,
Si âpre à avaler.

Depuis qu'il n'est plus là cette mèche coquine
S'échappant sans répits de mon chignon serré
Est devenue serpent,
Vipère assassine
Descendant vers mes seins
En crochet meurtrier.

Depuis qu'il n'est plus là mes envies sont barrées........

Au feutre à mine épaisse,
Noire comme le charbon,

Mon corps fane de sève,
Se lave de savon
Sans ressentir ni chaud,
Ni mouillé
Abstraction.

Depuis qu'il est parti mes pieds traînent boulets,
Ancrés au sol acide par des chaînes cruelles.
Mes épaules se courbent et mon dos s’arrondit,
Je referme mes ailes sur le creux de ma vie.

Depuis qu'il n'est plus là,
Mes rires sont factices,
Mes sourires sont fêlures
Je ne suis qu'enveloppe
D'ongles,
De cheveux
De peau
Je ne suis que coquille,
Fendillée
Craquelure
Je ne suis que brindille
Je le sais,
C'est ballot...

Un dernier pour le rire.

L’ours brun à cornes plates est tissu (ho, ça va hein !)d’un croisement (une nuit sans lune, ça peut se produire) entre un ours normal, brun, qui passait par là, en quête de pitance et une femelle cornes plates accroupie dans la mousse.

-Tiens, se dit l’ours brun, une femelle cornes plates, ça fait une éternité que je n’en navet* pas percuté…et guidé par son instinct de survie et par la délicieuse odeur de miel de pins que dégageait la belle encornée platement, il lui fit sa fête…oui, comme ça, sans autre forme de présentation ni de procès, d’ailleurs.

Navet ; plante herbacée de la famille des brassicacées servant à la confection de pot au feu succulents ou d’accompagnement à un joli canard …on peut également s’en servir d'insulte quand celui que l’on injurie arbore une tête de chou-pomme et des zoreilles en choux-fleurs…ça vexe grave…

Voila voilà...

Je suis une écris vaine multicolore qui essaye de faire rire et sourire avant tout.

Bon, ok !! j'adore titiller aussi en dessous de la ceinture...

La magie des mots...

pour ce qui suit,

c'est votre imaginaire qui file quenouille...

Merci encore à vous …

Bises à Yvette qui est partie et à vous tous qui faîtes vivre weloveword en le nourrissant de vos maux et mots.