Louange aux durs (et reproche à peine dissimulé)
mineka-satoko
Point trop ne faut, très cher, de votre dureté, Sachez, malgré votre rancune, votre colère : Même les putains méritent d’être payées, Et je suis à ...
Point trop ne faut, très cher, de votre dureté, Sachez, malgré votre rancune, votre colère : Même les putains méritent d’être payées, Et je suis à ...
Le jour où je le vis, sans un mot je lui dis : « Le dessin de tes lèvres écrira notre histoire. » Et mon corps se mit à faire de la poésie… du bout...
Il y a des amours qui sont inexplicables Mais solides, et tissées de liens indéfectibles. Certaines qualités sont irrésistibles : Mon âme est sensi...
C’est un Grand Cygne Noir qui vogue lentement S’ébrouant par moments des manches du kimono. Le bel oiseau oisif, lourd et lent, cingle l’eau Comm...
Vous est-il déjà arrivé de finir un excellent livre dans le métro ? Ce moment où, plein d’avidité et de désir de finir la lecture de la dernière pa...
Toi, mon ami ; tes mains se sont égarées sur mon corps. Elles se sont égarées, alors que tes yeux viennent de trouver les miens. Mais moi, ces yeux...
Je hais mon corps. J’ai horreur de cuisiner. Je vis seule. Le soir, lorsque je rentre chez moi après une interminable journée passée à mettre l’int...
Elle était le mystère de toutes les femmes, comme la floraison du bambou est le mystère des plantes monocotylédones : ne fleurissant qu’une seule e...
Ca commence par un pas. Un pas qui les rapproche. Puis une chorégraphie, animée par le doute. En un va-et-vient, elle le voit qui hésite, L’illusio...
Ca y est, ça recommence. Le noir, le vide, la peur et tout ce vertige qui l’accompagne, inexorablement. L’accalmie n’aura donc pas duré bien longte...
Il faisait beau. Et pourtant, dans ce soleil sans pareil, elle était grise. Grise de détruire son corps à grands coups de spiritueux, grise de la c...
Dans la moiteur du hammam, les femmes sont toutes des reines, et il y règne l’éternelle ambiance du sérail. Le hammam est avant tout un étalage de ...
Il est là et en même temps n’est plus. Je le sens encore, pourtant, cet ami autrefois si présent. Comme un membre, un bras amputé à la première urg...
Je mourrai sur cette île, de la petite mort si chair au poète. Mes paupières lasses s’écroulent et fuient la réalité pour tomber sur ce sable fin, ...
Il a faim, je le vois. C’est simple, pour me le faire savoir il se blottit contre moi, se frotte et tente de me séduire à grands coups du reflet de...
C'était un obsédé textuel Qui ne pensait qu'aux textes. Il rêvait la nuit Qu'il déshabillait des phrases, Dégrafant les virgules, Déboutonnant les ...
Il y a des échos qui n'arrêtent jamais de brailler. Impossible de les faire taire. Leurs crochets écarlates, luisant dans l'ombre qu'ils projettent...