Les fantômes de l'Olympia
Robert Brault
Les fantômes de l’OlympiaCouplet 1 Quand je pense à tous ces grands Qui hantent encore ses couloirs J’étais qu’un tout p’ti...
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Les fantômes de l’OlympiaCouplet 1 Quand je pense à tous ces grands Qui hantent encore ses couloirs J’étais qu’un tout p’ti...
I ici à l’écart des révolutions des insectes je sculpte un galet et dans l’imperfection de mes gestes je m’efforce à voir un visage hum...
Paris, Esplanade de la défense Les étoiles de mer agitent les bras et gueulent vers le ciel Les autoroutes sont constipées Les voitures traînent le...
il fait froid il fait gris et je roule dans Paris pour tuer mon ennui dans Paris endormi la Bentley glisse sans bruit trainant mon insomnie Place P...
b> la peau Nue en songe démunie de mensonges corps offert sans défenses aux vicieuses offenses des regards P...
Le boulevard renonce à ranger son bazar il se fait tard ... Une foule se mue en tango inconnu en tintamarre... Un môme et son cinoche lui fait un ...
Paris, une saison s’éteint Une saison s’éteint au son pesant d’un violon Qu’un musicien fou fait vibrer par son archet ; La place de l’Opéra n’est ...
PARIS FACE CACHE C' est beau Paris De jour comme de nuit Mais sur les 5 heures du matin Voici...
Sous l'habit de crinoline Elles écoutent le son des vents Cerisés par des babines Eprises d'un refrain charmant. Elles sentent sous leurs écrins, L...
Des rires aux cris, mon ouïe se perd. S’égare dans leurs joies. Leurs ébats euphoriques. Un plaisir simple d’enfants et bizarrement de certains adu...
Pas D'âme, pas d'âme, pas d'âme... Le jour commencait à poindre Et mon haleine empestait le whisky. Je n'avais fait qu'atteindre Et sans peine le ...
Pigalle, vous voulez que je vous dise, c’est plus ce que c’était. Sauf question touristes : alors là, y’en a. Même que les femelles touristes, on s...
Si je reviens à Saint-Germain Angle Odéon Machinalement Anodin j'erre À Saint-Germain Angle Odéon Comme un refrain Le temps me trotte À Saint-Germa...
Mon cher ami, vos mots sont si doux, Je me réjouis de votre grâces, vous... Qui en ce jour de printemps, A chaque minute présent Me font perdre mon...
Lettres. Cher Ismaël, Ça est, j’y suis arrivé ! Imagines-tu la joie qu’est la mienne? Oui, oui, c’est sûr, j’y suis arrivé! Tant d’efforts enfin ré...
Resserts moi un pastiche Ersatz spiritueux Tout issu de la niche D'un berger obséquieux, d'un para bel homme, un para cité comme poux jadis. oh! ah...
Le Grand Palais Le Grand Palais fait causette,En égal d’acier à l...
Mettons les choses au point, je ne suis pas parisien. J'étais, dans un passé pas si lointain, autant attiré par la vie parisienne que ma voisine ai...
Anvers, et contre tout, Nation, marche ! Aux rythmes glaçants : Ternes, des ombres militaires. Planant de Stalingrad, jusqu'au Père, dans sa chaise...
Tu attends Dis Tu attends quoi quand tu dodelines ta tête... Quand tu fais les cent pas avec tes yeux<p...
Dis moi , As-tu déjà senti le poids de la douleur , Ses ongles , Les idées qui t'échappent , elles t'entrainent</stro...
Texte pour la "clameur" de Tcheky Karyo Esclandre dans l’escalier de Vidocq Monsieur l’écrivain, conformément à la Loi, je vous relis votre déclara...
J'avais la tête au fond du seau et la serpillière par-dessus, mais je fermais souverainement les yeux. Une fois, à l'hosto' des loufs', la dame ret...
Clameur pour Tcheky Karyo qui est le bienvenu pour y apporter son éclairage Lieu : Métro Jaurès, Paris XIXe. Une des stations les plus sales de...
Parisienne Elle descend l’escalier Elle est à moitié nue C’est la para...
Un homme a été éconduit par sa femme. Depuis, il vit à son insu et secrètement dans l'escalier de son immeuble. Extrait de mon sketch "L'escalier"....
LES BILLETS DOUX Ell' r'çoit des billets doux Je me pose des questions Avec son coeur d'amadou <strong...
Ce soir Je me rue fiévreuse dans les bras du hasard Le vent secoue les réverbères Paris résonne Mes pas battent les ombres mes songes sont pavés Et...
Elle rêve Une rose Dans ses cheveux noirs Elle s’expose A tous les regards Son cœur,...
Le temps pourrait s’écouler tranquillement mais l’homme a besoin de repères, de préférence dans la barbarie et la sauvagerie. I : Sculpter le temps...