Premiers pas
Vincent Vigneron
construire un berceau dans les ronces pour enfant du soleil te rendre plus fort te faire apprécier le végétal comme armure et comme menace veuves e...
construire un berceau dans les ronces pour enfant du soleil te rendre plus fort te faire apprécier le végétal comme armure et comme menace veuves e...
On pourrait croire ligaments à présent réconciliés Je repose dans ta main Minuscule épervier de pure tension Peu à peu se relâche le hub tentaculai...
et maintenant construire sa journée pour être utile autour de la bouche périphérique et du monde pluriel j'ai rêvé que saint pierre était une femme...
Les feuilles d'érable recouvrent la cendrée de ce long chemin résidentiel reliant la zone industrielle à la réserve nationale des Criantes. Depuis ...
je me rapproche du cœur de la bataille loin des mortiers gueules ouvertes frappant de leur haleine les veilleurs vides loin des prunelles vivantes ...
Le vêtement élastique, en coton rêche, porteur du swag des jours chômés. En ce 1 Mai, dans les rues jonchées de résidus de cortège (canettes, flyer...
c'était l'année de la migration massive des castors le long des berges du fleuve séminal tout le bois de chauffe, perdu, détruit dans sa couverture...
voyage à bord du Transsibérien
la route des vacances celle que j'imagine inépuisable couleuvre à te parcourir je m'endors le soleil d'hiver, édenté jamais jasmin à tambouriner su...
Inspiré du tableau de Fragonard
Ce texte est librement inspiré de la vie d'Andreas Lubitz et de la tragédie du vol de la Germanwings.
Il porte en sautoir la lettre J, manifestement taillée dans l'os d'un des premiers vertébrés à s'être aventuré hors du bouillon préhistorique, un J...
une brique de lait mon coach mika la citadelle au point du jour une bretelle d'autoroute sans cactus le penny oublié devenu médiator l'uniforme du ...
Chères collaboratrices, Chers collaborateurs, Vous n'êtes pas sans savoir que nous avons, depuis le quinze de ce mois, réussi à militariser le zè...
Pancho est le nom du panda royal du zoo de Bangkok. Ce nom, il l'a gagné à la sueur de son front. Pancho comme pacha, panda, Pancho Villa. Un seign...
vraiment un corbeau fabuleux nous regarde passer les bois main dans la main voici frileux les amoureux marchent autrefois littéralement fabuleux ...
pasteur sur la route 66 je regarde les touristes franchir des états s'émerveillant devant les fleurs à tisane une femme passe par là elle se penche...
- Non mais regardez-moi ces aires d'autoroute ! Si jamais on a une fringale il vaut mieux ne pas être fauchés... Hors de prix ! Les toilettes c'est...
Fort heureusement c'était il y a fort longtemps. Dans le ciel de Sibérie une comète laboura les derniers nuages du couchant et sur les toits les ch...
il y a une rixe dans le hangar sud ce qu'en dit le bouche à oreille le tam-tam des grosses veines sur la boxe de banlieue ce soir on a showtime ici...
le voleur pénètre dans la villa à la nuit tombée surpris en retenant son souffle d'entendre le cri venu des trois paires de branches pas encore fou...
c'est une table ovale vraiment grande avec plein de convives nous sommes en 51 après T.C c'est donc à une sorte de cène que nous assistons avec des...
nous célébrons aujourd'hui les 20 ans de mariage de Jean et de Jeanne ils font genre les gens miraculés après une vie cabossée dans l'écorce enfant...
photographie de Richard Misrach
Bruno et sa Twingo traverse le pays, bonne humeur dans le moteur, pour fêter en terre d'Albion l'anniversaire de son pote.
C'était une galaxie au bout du couloir Un matin de grande tendresse pour la gueule de bois Loqueteux, en liesse, sans frange de velours sur le bord...
Lui – Tu crois que je ne vois pas clair dans ton jeu? Elle – Je crois surtout que la seule chose que tu vois clairement c'est ton propre délire. Tu...
Interview fantasmée de Steve Jobs
Inspiration musicale au Japon
Les dB ont remplacé le PIB
Texte que je slame ou interprète
Je suis mort demain ou bien hier, ou alors plus tôt/tard... confusion. Tout en t’attendant, je faisais les cent pas, tel un fauve, sous la tour Eif...
11 juin 2111. Sur le visage d’Augustin, il est 7 h 50. Déréglé, le faisceau de son lumino-réveil tombe sur ses yeux, plutôt que d’éclairer le plafo...